samedi, février 03, 2007

126 - BAECKEOFFE


Backenhoffe 017
Vidéo envoyée par arthecanada

....ou Baeckenoffe, les deux sont valides. Avec ce qu'il me reste de notions d'allemand, je crois que ça veut dire "cuit au four" !

Bref du bonheur en terrine, décor typiquement alsacien. Un plat pour temps froid et rude. Le premier que j'ai mangé, c'était dans ma famille en Lorraine. Chez une tante, en fait une petite cousine, mais bon passé le niveau cousin/cousine, tout le monde devient des oncles/tantes chez nous. Il m'en reste des souvenirs succulents et savoureux, et pas uniquement sur les papilles.

Invités par Clarisse et Hicham pour admirer à nouveau le Divin Rejeton, j'avais résolu (Mon dieu que je parle bien le samedi matin aux aurores environ 09:31:18 mais grosso modo hein : ça n'arrête pas de changer !) de refaire ce plat là. Envie de cocon chaud et douillet, de bien-être familial, de resserrer un peu les mailles trop espacées des souvenirs, ou peut-être d'en créer de nouveaux. (Quoi ? Le Spleen ? Ah bon, oui un peu, c'est bon un peu ).

Le Baeckeoffe se prépare la veille. Une marinade de trois différentes viandes, dans du vin blanc d'Alsace, des lamelles d'oignons pour leur tenir compagnie, quelques clous de girofle pour l'arôme, du persil et un bouquet garni pour la couleur. Au lendemain, on alterne une couche de viande, une couche de lamelles d'oignons, une couche de pommes de terre, et on recommence. On verse la marinade sur le tout, et on lute d'une pâte à pain pour éviter que tous ces arômes, ces saveurs s'échappent les ingrates !. Après 4 heures de cuisson à feu doux, on ouvre et là, là, les narines s'ouvrent à ces exhalaisons, le gaster s'éveille, et on commence à déboutonner sa chemise. C'est chaud, ça descend bien, ça donne un goût de bien-être. On est bien ! Mireille Matthieu peut bien devenir aphone, Sabatier perdre son sourire Pepsodent, on s'en fout, on est dans le terroir, au chaud quand dehors il fait froid. Un gamin criaille sa part de lait, il ne sait pas que dehors le monde est cruel et pourtant si beau. Il apprendra, il a le temps. Et peut-être dans 40 ans, la simple odeur du vin blanc d'Alsace le placera dans un état de contentement qu'il ne comprendra pas, mais qui le rendra peut-être heureux !

6 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Hummmmmmm! Comme ça avait l'air bon!!!!!
Entéka! Ca sentait rudement bon durant l'ultime cuisson.
Pour moi, les repas passés hors de la maison familliale, étaient souvent composés de Pommes Dauphines, Haricots Verts et d'une Volaille.
Non, l'odeur d'une patate chaude ne me rappel aucun souvenir! Et crois-moi, qu'ils sont pas facile à créer sur de tels plats!....
Mais l'odeur de poutine, me rappelera toujours le Québec!

Bises à vous deux.
A bientôt

9:55 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Ignoble. Le rejeton n'a même pas eu droit à gouter ?

3:34 p.m.  
Blogger ARTHE said...

@ Cédric : en parlant de "familial", t'as-tu pensé à faire la commission dont je t'avais chargé ? Hein ??


@ Buel : Boudiou, peuchèreeeuuhhh !! Eh alorreu té, tu passeees pas tes vikends avé les corbeaux ? Cagole va !!
Mé, ça fait plaisir de savoirrreee que té vivangu' é!

2:28 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Hummmm ! Miam-miam ! Ca me fait penser méchant aux petits pâtés vosgiens d'il y'a... quelques années ! Merci Momo pour ce merveilleux souvenir !

Bisous

6:21 a.m.  
Blogger ARTHE said...

Je t'ai reconnu la Citrouille Masquée !!!

9:04 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Au fait! Oui j'ai fait la commission dont tu m'avais chargé. Inquiètes-toi pas!

5:35 a.m.  

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