mercredi, décembre 12, 2007

217 - QU'EN TERMES DISCOURTOIS CES CHOSES-LÀ ME SONT DITES

Ouvrez bien grandes vos oreilles car ce message vaut oriflamme au vent, bannière cocardière et fierté nationale : "Oui je suis un maudit français, et j'em..... ceux que ça dérange !" Fermez les guillemets merci, il fait froid ce matin dehors.
Donc, oui je suis un maudit français. Mais suis-je un "Crisse de maudit français" ? Amis québecois, canadiens, néo-zélandais, australien, anglais, saskatchewanais, novoscottiens, créoles, italiens, russes, polonais, sénégalais, marocains, turcs venez à mon secours ! Un Crisse de maudit quelque chose, c'est pas à peu prés là. Ça là, c'est vraiment de l'insulte. Pas de la petite affaire qu'on dit comme ça, dans le souffle du vent. C'est quand on est en tabernak, qu'on est en maudit qu'on le dit, des affaires de même. Et C'EST DU RACISME !!
Je vous plante le décor. Je traverse le parc Lafontaine pour me rendre au magasin dans ce froid mais si ensoleillé matin de Décembre. Je viens de croiser une madame, debout, droite comme un "i" qui, pendant que son chien batifole de droite et de gauche, tend, béate son visage au soleil. Un peu comme un bain, comme la nourriture de son âme congelée. Et je me viens à penser à ce besoin, si animal, si profondément chevillé en nous, de la lumiére. Même fugace, même timide. Et je me dis qu'au delà des rites, des traditions, c'est bien le soleil que nous nous apprêtons à fêter. Sol Invictus. Le Solstice. La Promesse de la Lumière, d'une renaissance. Et que cette célébration se retrouve, sous différentes formes, avec d'autres symboles, dans bien des cultures. Et donc, qu'au-delà de nos convictions, nous sommes tous frères et c'est bien le drame de l'oublier si souvent.
Vous le voyez, à priori, je ne suis pas en état d'agitation nerveuse. Parfois dans la solitude immaculée de ce parc banchi, je me laisse aller à des reflexions moins pornographiques que mes torrides nuits rêvées le laisseraient à penser.
Comme j'atteinds au chalet du Parc, j'entends une marâtre malitorne éructant, vociférant contre un petit bout de chou de pas plus de 5 ans. Il faut savoir que l'emplacement du chalet, abrite un espace de stationnement, que celui-ci est bien glacé et que le pauvre bout de chou se tient, traînant les pieds, juste à l'entrée du stationnement. La marâtre, elle, se tient à facilement 30 ou 40 mètres de son enfant, continuant de hurler sa rage et sa colére. Je conçois l'exaspération. Et semble t-il, le petit refusait d'avancer depuis dix minutes à en accroire la diatribe maternelle. Mais, comme cette colére semblait haineuse, comme ses mots sonnaient menaces, comme cette posture semblait si loin d'une attitude normale ! J'en ai été tout retourné. D'autant plus que derriére ce petit, une voiture voulait pénétrer dans le stationnement. Alors, en effet, le conducteur ne roulait pas bien vite. Néanmoins, un accident est si vite arrivé sur la glace. Le petit aurait pu déraper, glisser et passer sous les roues de la voiture. Et alors.... contre qui la garce aurait-elle pu ensuite hurler de la sorte hein ? J'ai donc souffleté le gamin. Mais non, je plaisante. J'ai fait face à la grosse conne vachére pour lui dire, aimablement, qu'au lieu d'éructer de la sorte, il serait sans doute plus efficace d'aller chercher elle-même son petit, et que si elle lui avait tenu la main et avait été à l'écoute de sa fatigue elle n'aurait sans doute pas à ce moment à s'emporter de la sorte. Je vous promets que c'était le sens de mon discours et que je ne l'ai à aucun moment agressé d'aucune sorte. Mais la grognasse n'avait pas besoin de prétexte et sa haine de l'autre et d'elle-même savait user de n'importe quel exutoire contre lequel déverser son trop plein de connerie. J'ai donc appris que j'étais un "Crisse de maudit français" qui n'a de leçon à donner à personne et qui ferait mieux de rentrer chez lui plutôt que "d'emmerder le bon monde".
Je lui souhaite de se faire piétiner par un troupeau de vaches, auprés desquelles je tiens à m'excuser de les avoir assimilées à cette conne finie.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Une conne finie!
Une Ostie de Câlisse de Conne à Marde de Tabarnac finie!!!!!
Ils sont peu nombreux les québécois anti-immigrants, mais lorsqu'on les croisent... on les repères.
J'penses q'c'est une frustrée, pis elle était tellement en tabarn** après son tit cul qu'elle na pas su modèrer son ton ni son langage pour te remercier de ton brave conseil.

Je ne me suis jamais fait traîter si bassement par un québécois, ou alors pour plaisanter par un collègue de travail. Mais c'est dur de penser que le monde peut être de même et nous font clairement sentir que nous ne sommes pas chez nous.
C'est pour cela que j'ai choisi l'option intégration totale. Pis finalement ça n'a pas vraiment été un choix pour moi puisque ça me parassait évident.

Sur ce, mon maudit Français, gros becs et que cette ostie de folle aille chier et qu'elle mange la marde! (insulte bien d'ici.)

[Pouha!!! Quel commentaire vulgaire!!!!. Je m'en excuse auprès de toutes les personnes choquées. :) ]

6:54 p.m.  
Blogger ARTHE said...

....C'est tout comme tu dis,mon beau !

12:02 p.m.  

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