dimanche, juin 10, 2007

173 - PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS















Vous avez cru que c'était fini hein ? Ben non, vos tortures ne sont pas encore terminées. Vous allez découvrir la suite de notre expédition trifluvienne. Trifluvien, vous remettez ? Oui ? Bien. Allez, ça me perdra, mais vous avez droit à une image pieuse. Morale.




Donc, aprés avoir contemplé l'infernal et pestilentiel bouillonement de la Fontaine du Diable, nous avons bravé la faune locale. C'est ce qui s'appelle tomber de Charybde en Scylla. Moui, je vois. Certains ont oublié de potasser leur mythologie sur les bancs de l'école hein ! Notez cependant que, si l'on en croit ce panneau, les ours bruns ont un respect des plus pointilleux des réglements de Parcs Canada. Oyez, oyez, braves et courageux randonneurs. Rien ne vous arrivera si vous rester scrupuleusement sur le tracé du sentier. Je connais des marmotes et des bouquetins mercantourains bien moins scrupuleux !!




N'écoutant que notre courage et notre esprit pionier, nous avons donc serpenté à travers les bois avant de regagner notre carosse (en ayant bien soin de ne pas oublier de pantoufles de vair. Voyez-vous pas un ours brun chapeauté, montant fier destrier déambuler dans les rues montréalaises pour faire essayer la mule de fourrure à tous les français rencontrés ? Ç'a pas d'allure !). Bref, nous avons bien ri. Qu'est ce qui a motivé nos fous rires, j'avoue que la cause m'échappe. Peut-être Cédric saura t-il me tirer d'embarras. Je me souviens vaguement d'une histoire de fleurs, et d'ours. Le pauvre couple !! Mais pour le reste.




Bref, ensuite, nous nous sommes donc rendu vers les chutes de Sainte Ursule pour une nouvelle expérience forestière. On se sent rapidement deconnecté à passer au travers de ces magnifiques paysages. Et là, bien que la nature, ou en tout cas, le passage qu'emprunte l'Homme soit parfaitement maitrisé, on se sent devenir vierge. Enfin, jusqu'au moment de découvrir les détritus, traces de feu de camp et autres déchets qui témoigne que oui, décidement, l'Homme est au pinacle de l'évolution.




La journée a passé comme un rêve, comme un souffle. Mais de ce rêve, trois semaines plus tard nous en gardons le souvenir vivace.







2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

oui je me rappel vaguement d'une histoire de fleur, d'ours et de Baleine... mais après je ne me souviens plus pantoute du comment ni du pourquoi...
Certainement, encore une de tes belles fables, Maurice! :)

1:33 p.m.  
Anonymous Anonyme said...

Beau, beau, beau...
Mais pourquoi je n'étais pas là, hein... POURQUOIIIIIIIIIIIIII.
Non, ne réponds pas cela va m'enervé juste avant mon dodo.

4:11 p.m.  

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