mercredi, mai 31, 2006

42 - NI LE LARD, NI LE COCHON

J'affûtais mes canons !! Mais devant cette foule en délire, il faut bien que je cesse cette occupation afin de calmer l'effervescence. Car elle ne s'exprime plus seulement par le biais de commentaires perfides sur le blog, mais également oralement. Et à celle qui m'a verbalement fait cette reflexion, je suis heureux de dire : On t'es repassé devant !!!! Et toc. Quant aux deux autres bloggeurs, ils sont de bien mauvaise foi, ce me semble. L'une est restée scotchée durant 7 jours sur sa moto, avant de nous pondre quelques posts à l'intérêt des plus discutables, malgré qu'elle ait voulu faire dans le démago en nous faisant proprement gerber devant des amas de protéines frelatées préalablement décérebrées, ceci afin de laisser davantage de place aux MUSCLES. Beurk, aarggh ! (En revanche, je vois que depuis que je t'ai renvoyé sur un chouette site, on n'a plus de nouvelles de toi, Zouzouilles !!! Tu as fait ta provision de piles ou quoi ? Fais gaffe, ça chauffe ! C'est quoi cette odeur de roussi que je sens ?) Et depuis, à nouveau grand silence dans la moleskine. Serait-ce pour faire croire qu'on travaille dans les bureaux ministériels ? Enfin ? Quand à l'autre commentateur, il était tellement occupé à jouer le touriste en Italie qu'il en a oublié des jours durant que d'autres se passionnaient en vain, et s'endormaient, déçus, oubliés, le nez dans leur Molson, la lippe avachie et le moral de même. Mais bon, il a eu 40 ans ça se comprend. Le début de la fin, ça vous marque son homme. Et puisque nous sommes dans les dizaines, j'en connais une autre qui vient de tourner la sienne et, coïncidence, y est allée, elle aussi, de sa petite agacerie. Il faut croire que j'ai toujours eu raison : les accouchés du début de l'année sont de mauvais coucheurs. Au contraire de ceux de fin d'année qui ont, de l'acceuil, de la sensibilité et de la mansuétude, une idée des plus aigüe et qui trouve, dans les gestes les plus anodins du quotidien le plus miévre, une expression éclatante.
Cela étant dit, passons à autre chose. Quelqu'un, dans son espace personnellement internautional, s'extasie sur les températures estivales connues dans son habitat naturel. Cette même personne s'était gaussé, en son temps, de la publication d'un post traitant de la chaleur à Montréal. Je suis au regret de pourfendre le coeur de ce quidam et de répéter que NOUS AUTRES, içi à Montréal, connaissons des températures plus qu'estivales depuis 10 jours au moins, et qui, malgré le violent orage de cette nuit, ne semble pas devoir finir. Nous gravitons autour des 27 ° de moyenne, et il est prévu 29° pour aujourd'hui. Les nuits se refroidissent vers 23°, et lorsque nous rentrons du travail le soir vers 21.00 le thermomètre affiche fièrement encore 25-26. Les parcs sont pris d'assaut, mais ça c'est une constante, les rivières se couvrent de canöes et de kayak, tandis que la nuit mon corps rejette le drap qui le couvre, les piscines se remplissent. En bref, il fait chaud, très chaud. Aspect moins positif : un smog couvre l'horizon et accentue la touffeur. Mais, on nous assure que ce ne sont pas encore les chaleurs caniculaires. Qu'importe, nous avons prévu et nous nous sommes offert un salon extérieur et un barbecue. Ca y est, nous sommes maintenant de vrais québecquois !!! Mais comme nous sommes de récents immigrants, n'avons pas voulu exhiber une trop grosse taille de notre appareil et en avons pris un de modestes dimensions. Ben oui, faut voir ceux qui se vendent. Des cuisines, pas moins !!
C'est en ce moment la saison des ventes de garage. Plutôt étonnant de voir les rambardes d'escaliers se transformer en autant d'improbables mannequins, les "étals" envahirent les rues et les cours arrières, tout cela dans un joyeux déballage de bric et de broc, mais là j'exagère un peu, car les affaires mises en vente, sont le plus souvent de bonne allure et tenue. Mais c'est amusant à voir. Il faut dire que nous approchons du D-day (D pour déménagement) et que dans cette perspective, on privilégie le rangement par le vide. Je l'attends cette journée là. Sûrs qu'on pourrait fermer la boutique : il n'y aura personne, tout le monde étant occupé à changer de toit. Ça va être un joli capharnaüm !!
Enfin, voilà qui devrait vous occuper un temps...........environ une semaine !!! On vous embrasse

GLOSSAIRE :
. gerber : pas très élégant, ni très ragoûtant. Disons qu'il s'agit de restituer des aliments par voie orale. C'est assez fidèle.
. Molson : nom, devenu, générique de bière. Il reste d'ailleurs un complexe : le complexe Molson. C'est en fait une réputée et ancienne brasserie montréalaise, mais cela il faudrait que je le confirme. Un peu comme Frigidaire ou Kleenex. Il en existe toute une variétés : La Dry, La Molson Ex, Export.......
. tourner : bien loin du sens vulgaire que l'on connait dans les banlieues de Seine Saint-Denis, fait référence à l'origine du vocable : anni-versaire. Tourner l'année. C'est clair non ? Et l'anniversaire c'est içi la Fête, et les paroles "Joyeux Anniversaire, joyeux anniversaire...." deviennent "Bonne Fête à vous, bonne fête à vous.... .
. agacerie : taquinerie.
. vente de garage : notre vide-grenier. Le terme est étonnant vu le petit nombre de garages que l'on trouve sur Montréal où stationner est tout un problème. Donc, dans une logique toute québecquoise, les ventes de garages, manquants, se déroulent sur les trottoirs. Ça vous paraît étrange ? C'est que vous n'y comprenez rien !!! Mais là où je me pose des questions c'est pourquoi ne pas avoir appeler ça vide-grenier ? Les greniers étant aussi rares que les garages !!!

3 Comments:

Blogger Panama The Great said...

Mais il niaise l'animal ! Après s'être gelé les [censuré] comme le caribou de Laurent Géra, il nous fait le plan "Allo Barbecue Ici Houston" en chemisette hawaïenne !

10:29 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Suis plantée depuis ce matin devant la fenêtre "Blogger" en attendant le réveil du Canada. Quelle chiotte ce décallage horaire !

8:01 a.m.  
Blogger ARTHE said...

@utilisateur anonyme : je compatis bien sincèrement à ton désarroi. Oserais-je un :"Tout vient à point à qui sait attendre !" ?Mais bien d'accord avec toi, le décalage horaire, c'est comme les aphrodisiaques : au début, ça titille agréablement, ensuite ça gonfle prodigieusement !!!

9:09 a.m.  

Publier un commentaire

<< Home