vendredi, octobre 27, 2006

89 - CITROUILLES ET CANNELLE

Allo à toutes et tous. Avant tout, une photo très rare : mon père en photo. Heureusement qu'il ne le sait pas : il m'en voudrait beaucoup beaucoup. Moi je suis très heureux !! Sur cette photo, outre mon géniteur, se trouve mon neveu. Détail insolite : 30 ans et 10 jours sépare chaque génération !! Etonnant non ?
C'est la saison des citrouilles. Non, non ne vous regardez pas soucieux, pour une fois je ne parlais pas de vous !! Celles-ci sont rondes, mais j'en ai vu des courtes, des longues, des renflées bref y'en a pour tous usages (warf warf warf) la plupart du temps oranges, mais il en existe des presque noires à force d'être vert foncé, des beiges, des pitonnées, elles sont grosses, au point que souvent les gens sont à deux pour les porter !!
Elles ont envahi la ville, sont tapies un peu partout, hilares ou inquiétantes, mais toujours sournoises et prêtes à se jeter sur le promeneur étourdi. C'est les yeux aux aguets qu'il faut avancer le long de ces rues hostiles des jours noir et orange. Jusqu'aux sacs qui servent à ramasser les feuilles mortes !!
Montréal s'est abandonnée à l'automne. Abandonnée comme cette maison qui semble être le décor idéal d'un film d'épouvante. Ces couleurs châtoyantes, flambantes dans le ciel d'Octobre, cet incendie végétal, je succombe. Que souffle le vent et c'est une tourmente joyeuse, des flammes de feuilles, un brasier glacé. Sans doute est-ce pareil quelque soit l'endroit, le pays, mais l'automne à Montréal est à chaque jour une nouvelle symphonie, un spectacle inédit et jamais rejoué.

Les patinoires ont remplacé les boulodromes. Pas encore glacées, la température est trop élevée, elles suscitent déja la convoitise........au point que moi-même, malgré cette retenue, ce flegme distingué, n'ait pu m'empêcher d'en parcourir la surface en vélo. Un petit tour et pis s'en va. Je reviendrais y traîner mes foufounes cet hiver, dûment équipé : tuque, mitaines et cache-nez.
Mais la plus grande de toutes ces patinoires, en ce qui concerne le parc Lafontaine s'entend, est celle-ci qui abrite le lac artificiel en été. Ils viennent de le vider. Les canards vont bientôt être retirés et cèdent déja le terrain aux mouettes. Puis, aprés l'avoir quelque peu nettoyé, il sera progressivement rempli d'eau. D'abord une mince couche qui gèlera sur laquelle on répandra une nouvelle couche et ainsi de suite. Vous verrez le résultat en temps utiles.
Mais si la période se prête aux fantasmagories d'Halloween, elle se prête également aux appétîts bien plus triviaux et gourmands.
Daniel, pour une seconde fois, s'est essayé aux gâteaux à la cannelle. Combien j'aime la cannelle !! Hum cette longue saveur en bouche, ce goût douceâtre, acide à force d'être suave. Moi, je fonds........ce. Eh oui, je fonce parce que je DETESTE la cannelle. Et comble de malchance, c'est une épice très en vogue içi. Comme presque toutes les autres épices il faut dire. Il s'en trouve même dont j'ignorais jusqu'à la possible existence. En revanche, elles ne coûtent rien ou presque. Mais pour en revenir à la Cannelle, je dois avouer que ce deuxième essai est des plus réussis. Tant par l'apparence, qui suscite l'envie, que par la texture : la préparation de cannelle est régulièrement répartie dans le gâteau, la pâte est moelleuse, légère, et la saveur est agréable. Ni trop prononcée, ni trop mièvre.
Voilà, je vais vous quitter maintenant. La météo annonce une tempête pour cette fin de semaine. De la neige, 15 cms, dans le nord de la province, 5 sur Québec, mêlée de pluie sur Montréal. Bref, un temps parfait pour magasiner, non ?

GLOSSAIRE :
.Foufounes : non, mesdames, ne fuyez pas, je ne parle pas de vos mignons, mais de ces parties charnues, renflées qui tant pratiques sont pour amortir nos chutes à nous tous. Un bar à Montréal s'appelle les Foufounes électriques. Rigolo non ?
. Tuque : outre le nom d'une ville du Québec, ça me démange d'y aller faire un tour, c'est un accessoire bien pratique par temps froid, mais il peut aussi être de nuit ou de taille euh E?............Non, vous savez pas ? Le bonnet
. Mitaine : première fois que j'ai entendu "mitaine de four" j'ai été pas mal dérouté. L'association de ces deux mots me semblaient un idiome incompréhensible. Les deux séparés, ça devenait bien plus intelligible. Les mitaines ne ressemblent pas aux nôtres, et c'est tant mieux : elles ne protègeraient pas grand chose. Ce sont des gants tout ce qu'il y a de plus normal.
. Magasiner : Peut-être déja vu ensemble. Le plus connu des québequismes. En bon français ; faire du shopping. C'est tellement plus simple, pourquoi donc se compliquer la vie ?? Hein ?

2 Comments:

Blogger Panama The Great said...

Et si on embrasse la citrouille il se passe quoi ?

Je veux un bucheron moi, quant à faire !!!

12:02 p.m.  
Blogger ARTHE said...

t'inkietes Panama, je finirais par te le trouver le beau bûcheron.........et qui sait peut-être en Djellabah !!

7:35 p.m.  

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