dimanche, juillet 15, 2007

187 - UN 14 JUILLET COMME UN AUTRE



A peu de choses prés ! Nous avons passé la semaine à guetter les prévisions météo. Aprés une semaine médiocre, maussade et mitigée Météomédia nous promettait un samedi ensoleillé avec quelques passages nuageux tout de même.


Pourquoi une telle assiduité météo ? En raison du party que nous voulions organiser à la maison. 14 Juillet oblige. Pis 14 Juillet ou pas, on avait envie et besoin de sentir les gens que l'on aime à nos côtés. Or, notre présent appartement fait moitié moins de surface que le précédent, et comme nous avions prévu une quinzaine de personnes, pas moyen de dresser la table ailleurs que sur la terrasse. D'où nécesssité d'avoir un temps complice. Déja l'an dernier, nos beaux préparatifs de souper-terrasse s'était transformé en "Sauve qui peut, ça mouille" et chacun de se mettre à l'abri, qui avec la viande, qui avec le vin. Vous remarquerez au passage, qu'avant même les vieillards, les gnards, les blondes et les handicapés, c'est avant tout les munitions, et de préférence les liquides, que l'on cherche à sauver du naufrage ! Quelle étonnante constance !


Donc, cette année, et compte tenu de l'étroitesse des lieux, consigne avait été donnée : beau temps : à la maison, temps merdique : à la boutique !


Au fil des jours, grâce à Lui (merci Mon Dieu), nous avons enrgistré quelques défections. L'un est schedulé en dernière minute, l'autre endure le perçage des gencives de l'illustre rejeton de 6 mois, la quatrième se trouve fatiguée....une vague histoire de chose de fille........cela réduit la tablée à 11.


Daniel s'enfuit de la boutique à 14:30, au prétexte, que je présume fallacieux, de mettre la dernière main aux préparatifs. Or, 14:30 est justement l'heure qu'a choisi un inattendu, têtu et colérique nuage pour venir poser ses formes rebondies et acqueuses sur Montréal. Trop tard pour canceller. Difficile de joindre certains convives par téléphone. L'espoir, toujours déçu d'une amélioration.


Lorsque j'arrive à la maison, à 18:20, nous hésitions encore. Intérieur ou extérieur. Nous optons pour l'extérieur, une belle éclaircie s'affirme. A peine repositionné les assiettes, et la fin du monde nous surprend, mouillés comme des soupes. Fissa fissa, on rentre tout. Et le desespoir nous étreint. On ne tiendra jamais à onze à table dans le petit espace exigu. Les invités sont attendus pour 18:30-19:00. Il est 18:40. L'heure idéale pour réaménager l'appartement. Les tables basses rejoignent les chambres, la jarre provençale s'escagasse dans le dressing, les coussins de sol sont jetés sur la laveuse, le pied de console en fer forgé rejoint un placard. On pousse, on coince, on attache. On inverse les éléments de la table. Ces chaises de jardin, trop imposantes, interdisent le passage vers la cuisine, qu'importe, les voilà exilées en bout de table, là où il y a un peu plus d'espace. La table de terrasse est trop large elle aussi. Elle suit le même chemin. Bref, on arrive tant bien que mal, dans la chaleur croissante, à caser tout le mobilier juste au moment où Louise C., première convive sonne à la porte. Allez, ouste, avance dans le couloir, tasses-toi où tu peux. Quelques minutes plus tard, ce sont Donald et Paul en droite provenance de Laval. Avancez dans le couloir. Il reste de la place au fond. Au tour de Monique et Jean de s'annoncer; vous asseyez pas ! Pas encore, sinon on bouge plus. Les bouteilles de vin s'entassent. Les cépages, les origines se mêlent. Bourgogne, Beaujolais, Chili, Afrique du Sud, Ausralie.... Le plan de travail de la cuisine commence à se prendre pour un chais et Daniel son maître. La sonnette d'entrée se prend de folie, elle carillonne, ne cesse plus. Elle rigole, la s....e ! J'va t'en fout' moé ! Il subsistait 4 m² de libre dans la cuisine. Tous les convives se sont tassés là. Debout, le verre à la main. Ça se parle, s'interpelle dans un joyeux brouhaha. Il y a là toutes sortes de nationalité. Les français de France font piètre figure. Nous ne sommes que trois. Cédric, Daniel et moi. La plus forte colonie est bien évidemment québequoise. Mais on trouve aussi un représentant de la Saskatchewan et un australien. Ça parle anglais, français, ça ânonne (oui, Buel, ça existe !). C'est bien. Sarko, en France a voulu redonner sa place en Europe à la France, sa place en France à l'Europe. Nous faisons de même, l'Europe en moins, le Monde en plus. Et c'est bien. Et c'est bon. Et, trés égoistement, Daniel et moi avons pris un pied d'enfer. Oui, on était serré, oui il a fait chaud, le vin était bon, la joie aussi. Cédric a apporté, en guise de sésame, un drapeau tricolore fait main et deux fougasses rapidement englouties à l'heure de l'apéritif. Les deux Louise, avec leur délicatesse coutumière ont su aller toucher juste là où il faut pour aggrandir un peu plus encore le coeur. Il ne vous fait pas penser à quelqu'un ce félin couple. Regardez surtout le grand. Cherchez ! Si grand, si élancé, si beau ! Enfin, ça saute aux yeux tout de même !


Alors à eux, un mille merci du coeur. À Louise C., Louise G., Monique D., Jean D., Donald et Paul, Isabelle W. et Steeve, Cédric T.. À Clarisse et Hicham S.L., Denis B., Lydia L. on a aussi pensé à vous.


Il y avait une fête à tout casser, paraît-il au parc Vigier, en face de l'Alliance Française. M'en bati. La plus belle fête elle était chez nous.


Je n'ai jamais eu le temps d'établir le lien vers le site d'Isabelle W., ni vers "Le temps d'une Pose" de Cédric. Vous les retrouverez dorénavant dans les Liens.
Vous imaginez ? Deux photographes à table et pas l'un d'eux n'a eu l'idée de faire des photos.....Bon, ok, c'est vrai. Z'étaient un peu coincés à l'autre bout de la table. Scusez !

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je note que je n'étais pas invité, et qu'en plus je n'étais même pas représenté.

11:45 p.m.  
Blogger ARTHE said...

Tu étais dans nos coeurs. N'est-ce pas une bonne place ?

10:40 a.m.  
Anonymous Anonyme said...

Dont acte.

10:03 a.m.  

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