mercredi, septembre 20, 2006

84 - PARC LAFONTAINE


Allez zou, on s'y colle. LE parc de Montréal. Pas l'unique non, la ville en compte autant qu'Harpagon ses sous, mais sans doute l'un des plus beaux, celui dans lequel on s'y sent le mieux. Et cela commence aux premières heures du jour. On y fait tout : du jogging à la répétition de la pièce de théâtre, du concert philarmonique au doux farniente. Selon les heures, ses afficionados changent. Les sportifs tôt le matin et jusque vers 11.00, viennent les travailleurs qui y prennent leur pause dîner, puis les flâneurs et euses, les familles, les contemplatifs.
Il faut dire que l'endroit est des plus acceuillants (m'embêtez pas avec la bonne place du "u" j'ai jamais su où fallait le mettre celui-là !!) et on peut s'y livrer à toute sortes d'activités. Il y a des terrains de base-ball, des courts de tennis, des boulodromes (eh oui, on joue à la pétanque, la
lyonnaise), une patinoire naturelle en hiver, un plan d'eau, paradis des canards, en été, un restaurant (que personnellement j'ai toujours vu fermé en 10 ans), un chalet qui abrite dieu sait quoi, Dieu qui doit se cacher quelque part lorsqu'il n'est pas en France, mais heureux tout de même !, un espace pour les touts petits, et je ne suis pas certain de l'absence de crèche ( je ne fais pas encore la sortie des écoles, pardonnez-moi). Evidemment, une piste cyclable, doublée d'une pour les joggeurs, les deux bordées par la piste piéton. Chacun à sa place et gare aux intersections !! Des bancs pour les amoureux, des recoins pour les amours illicites (eh oui) et même un endroit "tapin", mais uniquement en soirée.
Le parc est coupé en trois sections, deux artères, enfin des petites, autant dire des artèrioles, le divisent.
Mais attention, passé minuit, il est interdit d'y flâner. Ainsi que dans tous les parcs au demeurant. Interdiction formelle mais étonnante : nulle grille pour en fermer l'accès, et sitôt le pied levé du sentier et posé sur le trottoir municipal, l'interdiction prend fin.
On s'y sent bien à Lafontaine. Je ne vous en ferai pas l'historique, tout au plus puis-je vous dire qu'il à été tracé par le même paysagiste que celui de Central Park, sans en avoir les dimensions. Mais de la même façon, il est bordé de hautes maisons bourgeoises en pierres apparentes (sous le parement, c'est toujours des lattes de bois !!!).
D'hiver en été, son activité change, mais rarement ses habitués. Parmi les plus fidèles : les écureuils !! Une calamité par leur nombre et leur appétit à creuser des nids dans n'importe quel arbre.

Si vous êtes vraiment très sages, j'essaierai un jour de vous en faire la ballade commentée.............et dieu sait que je ne suis pas doué pour l'exercice pourtant.
Ah, dernière curiosité : le coaching sportif des jeunes mamans et de leurs rejetons. Et attention, quel que soit le temps : elles sont comme les militaires et les pélerins, rien ne les arrête !!

dimanche, septembre 17, 2006

83 - RAS L'INTOLERANCE

Pas de quoi fouetter un chat, peut-être.........et encore. Pas envie forcément d'en débattre, simplement d'exprimer ras la moumoute des intolérances. De ces gens qui pensent que la Terre entière leur doit tout et eux rien à personne. Ras le fion des intolérants de tous bords, de tous styles, de toute religion qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nombril et réclame, que dis-je, exige la liberté et le respect que, eux refusent à tout le monde. A ceux-là et à tous leurs affidés, supporteurs, sympathisants, je vous conchie mes Frères Intolérants. D'ailleurs, vous n'êtes pas mes frères, vous n'êtes pas de ma famille. Allez dans la haine de vos leaders, de vos prêtres ou de vos imams, soyez les martyrs que leurs causes a besoin, nourrissez l'immonde Bête en beuglant et sans réfléchir. Pour ma part, je bois, je fume (plus hélas), je baise et si possible à l'envers, et si un jour un Dieu doit me punir, il sera bien avisé de pas trop me les briser, et de ne pas oublier toutes les fois où il a été odieusement absent pour qui l'appelait. En attendant, à lui et à lui seul, je reconnais ce droit. Et encore, faudrait admettre qu'il n'a rien de plus important à faire........Quoique, un simple coup d'oeil au monde renseigne bien sur sa fainéantise. Le 7° jour se compte en UA.
Mais qu'on laisse les gens faire des dessins grotesques, notre culture, notre civilisation est une culture de l'image. Cela n'enlève rien au respect accordé. Qu'un chef religieux se permette une allusion pas très heureuse, et voilà le monde musulman qui reprend Antioche. Que dire alors de leurs imams qui promettent le sabre aux chiens d'infidèles que nous sommes ? Qui finance tel ou tel bras armé ?
Et vous riez quand je vous dis que je vais prendre le maquis polaire avec un bazooka à toute épreuve ? Le premier qui approche, et qui n'est pas bûcheron canadien, je le dénonce à la Tcheka.
..................hummmmm, deviendrais pas un tolérant moi ?!

jeudi, septembre 14, 2006

82 - CHATELAINE.......PARCE QU'ON LE VAUT BIEN !!

Eh oui, afin de faire plaisir à notre Négo que l'on démusèle de temps à autre, nous prenons la décision de ne rater aucun prétexte pour asseoir notre suprématie, notre invraisemblable génie, notre si digne humilité.......Le Monde, La Croix, Le Figaro ont déja réservé leurs manchettes.
Oh la la, ce que vous semblez petits, ce que nous sommes hauts..........C'est pour mieux tomber mes enfants !!
Allez, sérieux, c'est vrai on est fiers, et pas qu'un peu, mais on espére que vous serez fiers avec nous.......pis on vous aime toujours hein.....

mercredi, septembre 13, 2006

81 - 13 SEPTREMBLE 2006

Journée Pitaha beurk. Très très beurk. Je ne voulais pas commenter l'événement. D'autres le feront bien. Peut-être trop voyeur, peut-être trop racoleur. Je n'ai pas voulu, finalement, insérer la petite vidéo prise au journal de RDI, je n'ai pas voulu, finalement, rajouter cette photo qui fera sans doute les manchettes.
Ces images édulcoreront la douleur, la peine, la tristesse. Elles vont frapper vos imaginations, les commentaires que vous entendrez vous laisseront deviner une réalité qui n'est peut-être pas celle qui a pris place en ce funeste jour, quelque part à Montréal, au Dawson College.
Nous ne connaissons personne de ce côté de la ville, mis à part un client qui a son magasin juste en face du CEGEP, à Westmount Square. Nous ne connaissons aucun étudiant qui suit ses cours dans ce CEGEP. Et pourtant, cette tragédie nous touche tout autant que si nous étions familiers de ce lieu, de ces étudiants, de ces parents.
Vous entendrez toutes sortes de choses, des débats sans fin sur ce qu'il convient de faire ou non, sur le contrôle des armes, sur la folie meurtrière qui s'installe dans nos écoles. Des parallèles vous seront suggérés avec tel autre drame américain ou russe ou français. Certains mêmes, et je ne les citerais pas, il se couvriront de ridicule tout seul, vous démontreront pourquoi cela était prévisible, pourquoi un pareil évenement ne pourra pas prendre place dans les écoles de la République. Ceux-là ont la mémoire courte et peu de respect pour ceux qui ne sont plus. Pour ceux qui restent et qui vont trembler, demain ou dans 5 ans.
Aujourd'hui, c'est le temps de refuser, d'être solidaires, de s'attarder sur ce qui aurait pu se passer, sur ceux qui auraient pu nous quitter. C'est le temps de pleurer peut-être, c'est surtout celui de dire à ceux que l'on aime :"je t'aime, ne trembles pas, ne trembles plus, je t'aime".
La colère sera pour plus tard, on gueulera, on frappera du poing sur la table et on se jurera que cela n'arrivera plus................jusqu'à la prochaine fois. Parce que l'on aura oublié qu'il ne faut pas tarder, ne pas attendre de rater l'occasion de se dire " Je t'aime et ce temps que nous avons là, ce temps est à nous."

vendredi, septembre 08, 2006

80 - Y'ETES GONFLES

Allo tous,
Hey, z'êtes ben un peu gonflés les mecs !!! D'abord, quand j'écris trop, on me dit que je fais des romans, quand j'écris pas assez, on me dit que nous sommes morts, que nous sommes aphones, qu'on vous néglige, que sais-je quoi sais-je !! Faut savoir ce que vous voulez. Pis, hey ! j'ai pas à nous justifier. J'en connais qui prennent des vacances comme d'autres posent des arrêts maladies, certain(e)s autres qui profitent de la générosité de la République comme d'aucuns de la trésorerie de telle compagnie nationale. Laissez-moi vous dire que tout ce monde là là, ben..........tout ce monde là quoi !!
En fait, nous n'avons pas arrêté de travailler comme des galériens, tout le temps qu'à durer le mois d'Août, autant dire l'été !! Mais non, je fais rien qu'à plaisanter. Il a fait ben ben chaud.
Avant d'aller plus loin, acceuillez avec nous Laure. Jeune lyonnaise, étudiante en architecture, amie de Cèdric, qui est venue pour 4 mois à Montréal, dans le cadre d'un échange universitaire. M'en demandez pas plus, vous savez bien que moi les études, je ne les ai jamais poursuivies : c'est elles qui me couraient derrière. Enfin voilà, une franco de plus, et qui vient grossir les rangs des 70 000 français installés sur le Plateau. Pourtant, on peut pas dire qu'elle est épaisse la Laure.
Bon, vous savez ce que l'on dit aux grévistes de la faim : " de manger peu et lentement ". Le même conseil s'adresse à tous les sevrés : de tabac, de rire, d'affection, de rut (ben oui, ça aussi !!). Nous l'allons donc appliquer aux inconditionnels des blogs ! Pis, moi aussi, faut que je me rhabitue !!On se donne rendez-vous très bientôt. Maintenant que nous reprenons un rythme plus paisible, nous pourrons vous alimenter de fiel plus règulièrement !!!
Merci à tous ceux qui nous ont adressés des courriels écumants de rage, les furibards, les furibonds, les furies tout court. Quant au crétin abyssal qu'à oser nous envoyer notre faire-part de décès, attend un peu que j'aille pousser mes groles du côté de ton bled inommable. Le fessier va t'en cuire, et pas qu'un peu !!...............Ah, la famille, j'vous jure !!!