115 - CA SE DIT PERENOELICIDE ?

Juste un petit billet, je prends sur mes heures de sommeil !!! pour réagir à une scène survenue hier. Où le consensuel, le moyen terme et la conciliation montrent leurs limites.
Lieu : Boutique Arthé Montréal
Quand : heure de grande affluence
Qui : plein de gens + deux transplantés
Les personnages : Cliente C, Proprietaire M
Propriétaire M : Merci à vous et Joyeux Noël !
Cliente C : Merci et Joyeux temps des fêtes pour vous aussi.
Propriétaire M : Ah oui, Temps des fêtes....... Mais pourquoi ne dit-on pas Joyeux Noël
Cliente C : C'est le ?????? (le terme m'échappe mais le sens est : politiquement correct) correct. Pour ne pas heurter les communautés qui ne fêtent pas Noël.
Propriétaire M : !!!!!!! ???????? (Bref étonné !)
Cliente C (Etonnée de l'Etonnement de l'Etonné) : ben oui là. Pareil, on ne dit pas sapin de Noël, mais Arbre du Jour.
Propriétaire M : !!!!!!???????!!!!! ********"""""""---------GGRRHHHH AAARGGHHH. (Puis, remis de sa surprise ) : Pardon ?
Cliente C : Ben oui là, c'est de l'intégration positive.
Propriétaire M : Mais alors dites-moi, pourquoi la haute cour du Canada a accordé le droit aux Sikhs de porter leurs turbans et, pire, le petit coutelas caché dedans ? Pourquoi accorde t-on aux femmes musulmanes de s'envoiler entièrement, dans la rue, chez elle et au travail. Cela ne peut-il donc gêner les personnes de confessions différentes ? Pis, alors, on ne devrait pas se souhaiter la Bonne Année non plus : certaines communautés n'ont pas le même calendrier que nous. Pis tant qu'on y est, pourquoi ne pas interdire les bébés pour ne pas choquer la communauté homosexuelle ?
Client C : Ben oui, je comprends, mais il faut que vous fassiez attention à votre façon de parler maintenant.
La pauvre Cliente C a eu un peu de mal à comprendre mon indignation. Je suis pour l'intégration, et merci au Canada de nous avoir ouvert ses portes (encore que le montant du compte en banque ait bien aidé !!), mais pour intégrer, doit-on nécessairement exclure sa propre communauté ? Pourquoi les traditions et coutumes étrangères devraient-elles avoir le pas sur celles du pays d'acceuil ? Je ne comprends pas ça, et je ne peux l'accepter car c'est le meilleur moyen de favoriser l'émergence et la vigueur d'un parti d'extrême droite..........et en tant que français contraint de voter Chichi en 2002 au deuxième tour, je sais de quoi je cause !!
Le consensus, le moyen terme et la conciliation ne sont-elles pas aussi dangereuses que les différents extrémismes, lorsque utilisées abusivement et arbitrairement ?
Dernière info : Un juge d'Ottawa a ordonné le retrait d'un sapin de Noël sur la place publique......pour ne pas offenser les communautés religieuses !! Visiblement, le fait que le sapin de Noël est une survivance d'une coutume paienne d'avant le christianisme, et donc dépourvu de tout caractère religieux, lui a échappé.......ou bien fallait-il ménager les susceptibilités des bûcherons. Bûcherons que, je le rappelle, je n'ai toujours pas vu. Mais peut-être Montréal n'est-elle finalement pas la meilleure place pour ça.
Z'allez voir qu'ils vont nous exécuter le Père Noël !! Ca se dit ça : pèrenoëlicide ?

En attendant, et tant que l'on en a encore un peu le droit :

JOYEUX NOEL A TOUTES ET TOUS. HO HO HO

114 - PAS OUBLIER

Nous pas oublier vous. Nous souvenir vous. Nous pas temps. Nous désolés. Nous dire vous "a bientôt, à des jours meilleurs où l'oisiveté prendra son quart, où flâner sera permis, mieux même : recommandé. A ces jours proches, nos frères, où le cours heureux d'une existence rêveuse reprendra son lit." Nous dire vous vous pas oublier nous !

113 - OUPS

Merci à toi Jeune Audacieux de m'avoir fait remarqué cette méprise.................mais quand je vous disais n'avoir pas de temps. Hein, voyez, même pour contrôler, pas de temps.
Bon maintenant, faut se remettre dans le contexte hein. Vidéos prises il y a 1 semaine. Donc commentaires d'une semaine. Logique non ? Cloportes va !!
Pis là, on va faire fort fort 1
Encore plus fort fort fort 2
Je m'éclaaaate fort fort fort fort 3
Oooooo c'est cool fort fort fort fort fort 4
Bon,¸même les meilleurs choses ont une fin fort fort fort fort fort fort 5

112 - DERNIER VOLET DU JOUR

Juste le temps de poster cette dernière vidéo des jours de glace et je m'en vais reprendre le chemin de la boutique.
Le temps en ce moment est encore bien différent de ce que vous voyez là, pis de ce que vous verrez les jours prochains. Tout a fondu, il fait doux à nouveau, les gros manteaux, tuques et gants ont été remisés pour quelques jours.
Ce qui ne met pas précisément en ambiance de Noël, malgré les festivités qui ont débuté un peu partout sur l'île : feux d'artifice et animations au vieux Port, feux à nouveau sur Mont-Royal, juste en bas de notre rue. Pour une fois, nous étions très bien placé pour en profiter : dans le salon, sauf que nous sommes arrivés pour la fin du spectacle. Les lumières apparaissent et je vais pouvoir sortir prendre des clichés. Si les horaires de la boutique le permettent : en ce moment c'est 10.00 - 21.00 non stop, 7 jours semaine. Un peu tough quand même. Si des aides courageuses veulent bien se manifester, on prend !!!

111 - ON CONTINUE ?

Clarisse et Hicham nous ont donné hier notre sapin de Noël. Coupé par un indien dans un parc pas loin de Montréal, enfin dans les bois, je sais pas trop où. Comme à chaque année, il les fournit en branches et sapins, gratuitement. Sauf que ceux qu'il coupe sont démesurément grand. Cette année, il faisait plus de 4 mètres de haut.................et ce n'était que le haut de l'arbre !!!!!
Quand nous l'aurons décoré, bien sûr vous pourrez en voir des photos. Mais il sera bien loin de ceux auxquels nous étions accoutumés à Nice, n'est-ce-pas ?
Deuxième vidéo

110 - JE N'AURAIS PAS LE TEMPS......

Ainsi que le dit la chanson, non je n'aurais pas le temps..........de tout faire : les billets, le travail, la maison, les spritz et les truffes, les cartes de voeux, éventuellement dormir aussi serait bien. Alors, on va au plus court, et voilà pourquoi je fais des mini-vidéos : pour que vous n'ayez pas l'impression qu'on vous néglige....................même si c'est le cas, il faut bien l'avouer. Mais hey ! c'est pas par désintérêt, hein !!

Allez, un p'tit tour par içi

109 - JOUR DE NEIGE

Ah ben oui, c'est la suite logique !! Venez pas vous plaindre, alors que vous suez encore sous vos t-shirts, voila de l'air conditionné virtuel.............Ce qui ne sera pour déplaire à certaine qui s'escagasse le nasillard du côté de La Bocca si j'en crois les rapports médicaux de Panama.
Mais bon bref, moi la viande avariée, ça m'a jamais trop tenté.
De la neige donc, enfin il était temps. Grand déchaînement de passion. Rendus au 01 Décembre, le thermomètre, insolent, affichait encore 15°. 20° si nous devons en croire "Le Journal de Montréal", mais bon, comme ils ont également affirmé que la pouliche de Charles préferait la cravache au cravachon, on est en droit légitimement de leur mesurer notre confiance !! Encore que.......avec les fins de race, il faille toujours se défier de leur communes aptitudes, à l'amour comme en équitation.
L'occasion de s'émerveiller, tant que nos 40 et quelques années ne nous donnent pas un air totalement gaga, sur cette féerie immaculée. Ah, mais que c'est donc beau. Ce que je préfère ? A n'en pas douter : balader dans la nuit. La lumière réfléchie par la neige est douce et apaisante. Les bruits s'assourdissent, le pas est rassurant, l'air vif rougit le nez sans l'agresser, et une sorte de lifting improbable nous fait ressentir le visage lisse et doux comme celui d'un nouveau né. A se désespérer de devoir rentrer au chaud !!
J'ai décidé d'aller en repérage, le trepied sur le dos, une de ces prochaines nuits, à l'affût des lumières de Noël, des scènes insolites. J'ai hâte. Encore me faudra t-il du courage. Et à Daniel itou qui craint de se geler le bouts des orteils qu'il a fort sensible au froid. Ma foi, on verra bien.
Allez, voici une petite moisson de ces vues enneigées. Je sais, je sais, vous commencez à vous lasser du même parcours sans cesse rephotographié. Hélas, les loisirs se font rares à l'extrême et par là-même l'occasion de vous divertir des mêmes paysages. Patience, vous verrez que beaucoup de choses vont changer sous peu.

108 - JOUR DE GLACE 3

Dernier volet du triptyque
Et depuis ça c'est arrangé pour la pelle à neige !! Et c'est heureux vu ce que vous verrez dans les prochains jours !!!!
Elsa chantait, à l'époque où on essayait de la convaincre de beugler (j'ai le droit de me moquer, c'est une copine !) : JOUR DE NEIGE...... Pas allé été au Québec elle !!

107 - JOUR DE GLACE 2

Le volet 2

106 - JOUR DE GLACE

Voilà encore un coup de "Dailymotion" !!! Ça va faire, là !!
Mais, au plus courageux d'entre vous, en cliquant là, vous aurez accès aux vidéos prévues !!
Je deviens un informaticien de génie, ne trouvez-vous pas ? Z'êtes mieux de répondre "OUI" !!

105 - WHEN QUEBEC TURNS TO NUNAVUT

Avé les fautes nécessaires. Changement de décor subit et déroutant. Spécialité climatique du Québec. Des variations de 15 à 20°C. dans une journée, ça peut arriver. Ainsi Jeudi, il a fait 17° en journée et encore 15° le soir à 21:00 sur notre terrasse. Mais au petit matin, le résultat d'une nuit glaciale ne s'est pas fait attendre. -5° durant la nuit. Une pluie verglaçante s'est abattue sur Montréal. En dix minutes de marche, mon parapluie s'est alourdie d'un bon 200 grammes de glace. Dans la journée, les conditions ne se sont pas arrangées. Pis même, puisqu'un fort vent s'est levé, agissant de façon fatale sur ces branches déja alourdies de glace. Il n'en reste pas moins que le spectacle est des plus romantiques, et un rien "acapolyptique" il faut bien le dire. Un peu dans le genre "Le dernier homme" ou la scène finale de "La planète des singes".
Au soir, tout ce décor figé, glacé dans son mouvement, tels ces touffes d'herbes, était saisissant. Le froid aussi, ce qui explique le "flou de bougé" des vues, mais qu'importe !! Vous grelotterez de toute façon !
Conséquence : des milliers de foyers ont été privés d'electricité, d'autres ont eu des branches d'arbres, ou quelquefois des troncs mêmes, pour nouveaux passagers de leurs autos. Les dégâts sont importants. Mais la situation s'améliore, les équipes interviennent vite. Et même le câble nous a été remis !! Ouf !
Reste que nous nous sommes rapidement mis en quête de sels de déneigement et de pelle à neige. Je vous avoue que gratter la glace des escaliers du magasin au moyen d'un méchant braquet (prononcez braquette), c'est pas idéal, mais est un bon moyen de susciter la bonne humeur générale !!!
Aujourd'hui, une fine neige s'est mis à tomber durant que j'écris (et non ! ça ne fait pas deux heures !!! ) Elle a heureusement saupoudré les trottoirs, ses flocons sont très petits (signe d'une température très basse paraît-il ), mais je doute que la chute soit abondante. N'importe, cela change le paysage et à l'approche des fêtes c'est heureux.
Le Salon des Métiers d'Art s'est ouvert hier et le restera jusqu'au 21 Décembre. Nous avions souhaité y participer, mais trop tard pour déposer le dossier. Nous resterons donc à la porte de l'exposition pour cette année, mais dès Février, nous mettrons le siège devant le comité organisateur !! Et on verra bien.

GLOSSAIRE :
. pis : "pire" et pas "et", cela pour les canadiens. Le "pis", (quand il n'est pas de vache car le Québec manque de lait, ce qui explique le prix élevé des fromages) étant très usité par içitte !
. braquet : pour avoir passé dix minutes d'incompréhension totale avec un vendeur de magasin d'outillage, je connais bien le "braquette". Parler la même langue et voir l'incompréhension manifeste de son interlocuteur est, à mon sens, encore pire que de ne pas comprendre une langue étrangère. Quoiqu'il en soit, un braquet est une équerre.

VENDREDI 1 DECEMBRE

Rien à dire : Journée internationale contre le sida. 26 ans
Journée de toutes les souffrances, de toutes les maladies, de tous les désespoirs. Journée de solidarité, parce que tous, nous avons eu ou avons ou aurons besoin de l'amour que nous aurons refusé aujourd'hui, hier, demain.
Tempus fugit.............et les ami(e)s, les amant(e)s aussi.
On m'avait demandé de linker une photo. J'étais prêt à le faire et puis j'ai supprimé cette photo. Parce que je refuse que cette journée soit dédiée au SIDA, aux sidéens et à leurs familles. De même que je refuse la journée contre la lèpre, celle contre les myopathies, contre le cancer. Refuser de cèder à ce calendrier ne doit pas exonérer de nos aides, de quelque façon qu'elles s'expriment, cela doit simplement l'intégrer à notre quotidien. Je regrette que la mobilisation de certains ne se manifeste que ces jours-là. Je comprends, en même temps que c'est au moins l'occasion pour une fois peut-être, d'amener l'attention sur un sujet, un drame. De réclamer des fonds, de prendre de bonnes résolutions (oui, je mettrais une capote, non, je ne mangerais plus d'aliments cancérigènes mais tellement bon, oui je m'astreindrais à une hygiène de vie, non je ne prendrais plus de vacances thérapeutiques........).
Peu, quasiment personne en fait, c'était mon grand secret ! ne sait qu'en 1994 est décédé Nicolas. Des suites d'une longue et cruelle maladie selon la formule consacrée. Je ne m'étendrais pas sur les soubresauts de cette histoire. A la veille de prendre une décision qui nous a affecté tous les deux, il m'a dit une phrase, qui dans sa bouche a pris un accent particulier, et qui m'a profondément blessé ;"Tu ne vois donc pas que tu m'empêches de vivre !" Pour quelqu'un dont les semaines étaient décomptées, la saveur ne m'a pas paru évidente sur le coup. Il m'aura fallu trois bonnes années plus deux ans de volontariat dans une association d'aide aux malades du sida et leurs familles pour comprendre cette simple phrase et pour accepter son sens. Ne nous protégeons pas le coeur, pire ne protégeons pas les gens que l'on aime de notre amour. Comprenez bien le sens de mes dires; je ne fais pas l'apologie du barebacking, tant s'en faut. Je dis que c'est au travers du quotidien, en acceptant et en défendant le choix des personnes malades, et ce quelque soit la maladie, que l'on peut les aider. Et cela se fait à chaque jour et pas seulement le 1° Décembre. Autre exemple, au sein de cette association, bien sûr nous souligniions le 1°Décembre, c'était souvent l'occasion de réclamer des subventions, profitant ainsi d'une couverture médiatique importante, parce que nous, nous n'étions pas AIDES. Mais notre travail se faisait à l'année longue. Dans mon secteur, j'avais la charge de 5 personnes. Toxico, homo, fin de vie, amputation due au Kaposi, je connaissais bien. Souvent, il m'est arrivé d'avoir peur : être reçu seul par un psycho délirant, m'expliquant comment et pourquoi le gouvernement le surveillait et que "après tout, t'es qui toi ? Hein, pis je te connais pas. Tu es un des leurs" pis le voila qui s'en allait chercher un couteau, c'est pas rassurant. Etre appelé dans la nuit parce que l'un de vos protégés allait passer et qu'il réclamait votre présence, c'est pas toujours évident, même avec le temps. Mais voir l'utilité du travail accompli, de la persévérance, voir ces enfants grandir malgré la maladie, malgré la disparition de leurs parents, malgré l'abandon des leurs c'est plus que réconfortant. Nous organisions des pic-nics, une fois le mois et tous nos protégés et leurs familles y étaient conviés et cela faisait souvent de belles fêtes. Mais de tous ces plaisirs, et ce qui me conforte dans mon opinion est le cas de l'un de mes protégés en "vacances thérapeutiques" et récidiviste, ce qui est une très mauvaise idée lorsque l'on est en tri-thérapie et que l'on a épuisé à peu prés toutes les molécules disponibles de cette époque. A force de travail, ensemble, de découragement, aussi ensemble, car il est incroyablement difficile de se battre pour quelqu'un qui a abandonné la lutte, ce gars a récupéré un semblant d'équilibre et de confiance. Il a renoué, parfois difficilement, avec sa famille, a acquis une fragile mais réelle hygiène de vie. Je l'ai revu peut-être deux ou trois ans plus tard, alors que j'avais quitté E.U.S. . Je n'ai pas oublié ce qu'il a dit : "merci de t'être acharné. Aujourd'hui j'ai un nouveau cocktail qui fonctionne bien. Je suis très strict sur l'observance du traitement, je ne me shoote plus, j'ai mon appartement et j'ai renoué avec toute ma famille sauf ma soeur qui ne veut toujours pas me voir. Je devrais même peut-être pouvoir obtenir un mi-temps thérapeutique." Il a réussi parce qu'il l'a voulu. Parce qu'aussi il a trouvé quelqu'un pour l'épauler c'est le résultat d'un acharnement quotidien ou presque. Je connais, beaucoup plus proche, une personne qui se bat, encore qu'appliqué à elle le terme soit un peu exagéré : elle est indétectable depuis 10 ans, contre la VIH. Elle a décidé de fonder sa famille, y est parvenu sans aucun problème pour elle-même ou ses enfants. J'étais contre bien sûr. Mais l'homme qui l'aime l'a voulu pareillement, les médecins assuraient que dans ses paramètres, elle avait plus de chances de mettre au monde des enfants sains. Ils ont pris ce risque que je trouvais insensé. Mais, je me suis souvenu de Nico :"Tu ne vois donc pas que tu m'empêches de vivre ?" Qui donc suis-je pour te refuser ce qui peut t'apporter du bonheur et peut-être même une raison de vivre ? Dès l'instant que les paramètres sont optimaux ?
Donc, oui je refuse que cette journée soit celle du SIDA, car lui, c'est tous les jours qu'il avance. De même que les myopathies, les cancers, les maladies orphelines...............