dimanche, avril 23, 2006

appartement2


appartement2
Vidéo envoyée par arthecanada
Suite et fin........Jusqu'à la prochaine fois !!

appartement1


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Vidéo envoyée par arthecanada
Je vous avais parlé d'une petite surprise.......profitez-en !!

27 - VIVEMENT LA SEMAINE

Hello tous,
Quelques petites lignes. Pas beaucoup.Trop crevé pour faire long. Journées de dingues. Boulot, boulot, boulot. On sera pas ouvert le 1°Mai. Sûr maintenant. Trop pris de retard avec les peintres. Des choses qu'on n'avait pas prévu de faire deviennent impératives. Pis cet escalier, allez hop, à refaire. Aurions pas dû écouter le peintre !! Faire à son idée, toujours !! La déco est à peu près finie, mais reste l'équipement de la cuisine, refaire les toilettes à notre idée, préparer l'atelier : étagères, bureau..... . Encore du matériel à acheter.
Malgré tout, on vous prépare une surprise. Petite, mais cool on espère !! Si j'ai le courage je m'en occupe juste aprés !!
Bises

jeudi, avril 20, 2006

26 - 131° Farenheit




Bonjour, bonjour,
Juste quelques lignes avant que n'arrivent Monique et Jean avec qui nous devons aller souper au restaurant. Cela a été la solution de notre dilemne. Vous vous souvenez ? Les trois invitations de Pâques ? Eh bien, celle de Monique et Jean D. s'est donc transformée en restau pour ce soir.
Nous avons récupéré de notre journée d'hier. Pris de nouveaux contacts avec d'autres fournisseurs, régler certains problèmes. Rien que de très normal.
Mais cet article pour dire, qu'à date, c'est la première fois que nous dépassons les 131° Farenheit !! Cela fait 55° Celsius. Pas mal hein ?!! Bon, ok, il est vrai que c'était au soleil. Mais bon, eh, c'est tout de même un pays réputé froid.
Du coup, la végétation se dépêche de pousser. C'est affolant. Regardez ce qui pousse dans notre jardin de derrière.


Pis dans celui de devant.

A c't'allure là, on aura bien du muguet pour le 1° Mai. Dommage qu'il soit pas férié. La fête du Travail içi c'est en Septembre !!
Et c'est pas fini, j'ai gardé le meilleur pour la fin. Ben là. Si on a eu 55° au soleil, et qu'on a failli perdre le thermomètre (il gradue jusqu'à 60 !), je me suis empressé de le mettre à l'ombre.......et de relever la température 30 minutes plus tard. Je vous laisse juge du résultat !!


La graduation est en Celsius, sur mon honneur, et l'heure du relevé : 15h00. Et nous sommes le 20 Avril !!

Bienvenue à Laurence C., une amie de très longue date, que les hasards de la vie nous avait un peu soustraite. Nous sommes très heureux de la revoir et d'avoir à nouveau de ses nouvelles. Laurence, on te supporte de tout coeur !! Pour la petite histoire : Laurence et moi aurions fait les joies matrimoniales de sa maman. Heureusement, tu as échappé à ça !!

GLOSSAIRE :

. à date : à ce jour,

. supporter : non pas endurer, mais bien épauler, encourager. Alors qu'encourager signifie plutôt : être heureux, être satisfait.

mercredi, avril 19, 2006

25 - POUF, JOURNEE DE DINGUE

Que quelqu'une d'un peu courageuse vienne me rappeler quelles sont les joies du magasinage !! Nous sommes crevés, usés, fatigués et même plus très sûrs de posséder encore des rotules sur lesquelles nous pourrions être. Une journée d'achats non-stop. Débutée, toutes trompettes sonnantes à 10.00 du matin, terminée, rompus, à 17.00. Un court lunch, offert par nos hôtes, d'une demie-heure, et hop, le nez dans le carnet de commandes. Ah certes, c'est du joli que nous avons pris. Et certes, nous sommes loin de le regretter. Mais, Dieu (pardonnes-moi) que c'est exténuant !! Seul réconfort, c'est que les vendeurs (et eux, ils étaient trois !!) sont tout aussi crevés que nous. A preuve, ils ont même abandonné une ligne, que de toute façon je n'étais guère enclin à faire.
Ce qui est amusant, c'est que nous avions repéré cet "hypothétique", à l'époque, fournisseur pour équiper le gîte que nous avions prévu d'ouvrir dans le Sud-Ouest. La marque est "Comptoir de Famille". A notre arrivée içi, c'est tout naturellement que nous avons pris contact avec les agents en place, pour voir si d'aventure nous pourrions travailler avec Comptoir de Famille. Même si l'option gîte se faisait de moins en moins certaine. Et là, nous avons eu le plaisir de découvrir que les agents représentaient également d'autres marques, davantage en harmonie avec notre optique : Crabtree & Evelyn (soin de la personne, porcelaine anglaise, biscuits, confitures et autres) Saxon chocolats, comme son nom semble l'indiquer qui fait des chocolats, et Be qui développe des articles plus gadgets mais très originaux. Hélas, Comptoir de Famille est écarté, puisqu'il ne peut rien nous proposer en relation avec notre concept. Ce qui est donc amusant, est que celui qui devait être notre fournisseur n'est plus devenu qu'un entremetteur et une passerelle vers d'autres produits. Amusant aussi notre contact avec Claudette L., l'agent. Elle a occupé l'un des locaux que nous voulions louer sur St Denis. Local parfaitement situé, très bien équipé, mais hélas aux mains d'un propriétaire pour le moins bizarre. Elle nous a conté ses démêlés policiers et judiciaires avec lui et nous a confirmé que nous avions très bien fait de ne pas faire affaire avec lui. Encore plus rigolo, elle fournissait en bijoux notre prédecesseur, et sa soeur habite à trois rues de chez nous. Nous avons encore d'autres "rapprochements" pour le moins étonnants.
Le grand avantage est qu'elle est en mesure de couvrir peut-être 40 à 50 % de nos besoins et qu'elle est très réactive. Pas de délai de livraison. Ses locaux, bureaux et entrepôts, sont situés à 10 minutes à pied du magasin. Evidemment, nous avons pu obtenir des conditions plus avantageuses, renforcées par le fait que la marque qu'elle représente est absente de la rue Saint Denis, sur laquelle pourtant elle tient à être présente. Nos principaux "concurrents" sont soit en centre ville, notamment chez Ogilvy, galerie de prestige, soit sur Outremont. Donc, nous devrions être à peu près tranquille pour le moment.
Voilà donc qui explique cette journée d'achat marathon, et que malgré les autres tâches que nous avions à accomplir aujourd'hui, nous ayions décidé d'arrêter l'effort. Nous sommes tout de même passés au magasin pour constater que le plancher est terminé. Il donne maintenant un nouvel éclat aux peintures et ca commence à prendre allure. Je voulais publier quelques photos, mais je vais attendre un peu que tout soit parfaitement terminé (il nous reste à repeindre les meubles et les redécorer) pour consacrer un article à ce sujet.
Je ne vais donc pas faire plus long et vous donne rendez-vous très prochainement.
Merci à tous ceux qui continuent de nous écrire et nous adressent leurs commentaires. Même s'il semble que je n'aille pas toujours dans votre sens, croyez que nous prenons très à coeur vos suggestions.

lundi, avril 17, 2006

24 - JOYEUSES PAQUES


Ok, c'est vrai : nous sommes déjà lundi de Pâques, donc ça fait un peu tard pour les souhaits. En fait, comme les cloches n'avaient pas fini de passé, j'en ai profité.
Nous aurons passé un week-end pascal bien désappointés. C'est nous qui le sommes, pas le week-end. Ben non, lui il s'en fout : y'a des lapins partout qui font rien qu'à se faire croquer !! Les peintres nous avaient promis (juré craché, croix de bois, croix de fer, si je mens c'est que j'aurais pas dit la vérité) que tout serait fini pour le vendredi saint. Et évidemment c'est faux. Heureusement que nous avons décliné l'invitation de nos amis de Québec !! Aujourd'hui, le gars du plancher est là. Il y en a pour trois jours pour que le vernis soit complétement sec, et seulement après les peintres pourront revenir pour terminer leur ouvrage. Ce qui implique que nous ne pourrons pas ouvrir pour le 1° Mai. Crisse de crisse de tabenak !! M'en doutais bien moi qu'on aurait ce coup là avec le fort en gueule de peintre. J'aime pas les fort en gueule ! Fait rien qu'à parler c't'affaire là, mais pour l'ouvrage, mets-en ! Pis, l'gars, franchement, et que j'te jase, j'te placote, à dire que la confiance ça s'mérite, mais tu vas voir, j'm'en vais t'faire un truc super. T'auras pas à y repasser....... C'est ça, cause toujours mon buddy boy. A deux jours que ça doit être fini, y t'en viens réclamer son argent et te redis : "t'inquiètes pas, tout va être au boute pour la fin semaine" Heureusement qu'on lui a pas donné son argent. Non, non, avant de donner le solde, on fait le tour, et quand tout sera fini seulement on te donnera le reste. Mets-en !!
Heureusement, hier soir, soit Dimanche soir, nous étions invités chez Louise G. pour passer Pâques avec sa famille. Vous voulez que je vous dise : ça fait un bien fou de se retrouver en famille pour une fête. Nous étions 14, quatre générations rassemblées, c'était beau. Ce qui m'a fait tout bizarre, ç'a été le Bénédicité en début de repas, dit par Rita. Ca nous faisait tellement étrange. On n'a pas l'habitude nous autres. Vous voyez ces films dans lesquels une scène retrace un jour de Thanksgiving. Ben pareil !! La dinde en moins ! Nous nous avons eu un jambon en croûte. Délicieux ! Nappé de sirop d'érable ! Slurp. Repas fini, tous les gars sur les sofas, les femmes en cuisine. J'ai jamais autant apprécié le machisme !!!
Bon, j'ai pas de photos de ça là non plus, mais je me rattraperai plus tard.
Daniel est parti depuis ce matin au magasin pour ouvrir au gars du plancher. Une semaine bien chargée nous attend. Allez, courage : la main d'oeuvre va pas tarder à arriver........ Quoi, vous venez plus finalement ? Ah Tabarouette, maudits français !!
JOYEUSES PAQUES


Dernière Minute : On savait pas. On ignorait même. Mais cristalliser les parquets, ça pue. Et pas qu'un peu. Les voisins sont descendus se plaindre. Heureusement, Daniel gère très bien ce genre de crise, pis moi, ben j'courrais les rues pour trouver une carte téléphonique Overseas. Pis bien content, par delà d'ça. Bref, il leur a gentiment dit (j'ai un doute sur le "gentiment" quand même) que même s'ils avaient été prévenus, ç'aurait pas changé l'odeur. Logique, non ?

GLOSSAIRE :
. Crisse de crisse de tabernak : eh, on les a déjà fait, j'y reviens pas !! Non mais, mpff, m'enfin !!
. Affaire : j'vous avais bien dit que ça désignait......toutes sortes d'affaires justement. Inanimées ou non. C'est omni-usage. En l'occurence, ça désigne un comportement, une personnalité.
. Mets-en : un peu de mal à véritablement cerné le sens. Mais, en gros, ca peut être : "plutôt deus fois qu'une" ou, plus sarcastique : "tu l'as dit"
. Jaser : même sens que "placoter", ce que l'on ne fait que rarement avec vous autres : parler, discuter.
. Boute : prononciation locale pour "bout". Tout sera fini pour la fin de semaine.
. Tabarouette, Maudit Français : ça aussi on l'a déjà vu.
. Cristalliser : une sorte de vitrification des planchers de bois.
. Par delà de ça : par dessus, en plus de ça.

mercredi, avril 12, 2006

23 - UN GRAND BOUM

Boum : le soleil éclate à travers les stores vénitiens. Il est 8.00. Içi, on connaît pas les volets. Pas moyen de cacher sa nudité à l'oeil acéré du voisin............ni lui, la sienne : 1 point partout, balle au centre. Donc, y'a ce soleil insolent, qui fait rien qu'à darder ses rayons en plein sur la gueule de mézigue. Faut dire que c'était fait exprès : c'est jour de marché. Enfin, je veux dire, jour de salon. L'excitation se fait ressentir tout le long.........de ma colonne vertébrale que j'ai si longue. Ah bien oui, tout de même : 187 honorables et entiers centimètres, ça d'mande de la colonne ça !! Ca l'fait non ? Donc, voilà, c'est aujourd'hui que l'on va rencontrer nos fournisseurs, aujourd'hui qu'on va dépenser du fric à tire larigot !! Belle frayeur jusqu'à hier soir 21.00, heure à laquelle Virginie a appelé. J'avais réserver nos badges via le net pour ne pas avoir à faire la ligne à l'ouverture du salon. Une fois nous en a pris, et nous avions décidé que ce serait la dernière. Hélas, désagrément du bilinguisme publicitaire. En lisant les modalités de réservation, j'ai mêlé les deux langues : after 17 March, reservation onsite, est devenu dans ma petite tête : aprés le 17 Mars, réservation sur le site. Site désignant plus le web que le lieu, j'ai donc fait ma réservation en ligne, et depuis le 03 Avril, nous attendons les badges à la maison. J'ai tenté toute la journée de joindre l'organisation, hélas sans succès. En désespoir de cause, j'ai donc laissé nos coordonnées sur le répondeur. Et finalement, à 21.00, Virginie appelle pour dire que "Pas d'inquiétude, vos passes vous attendent au guichet pré-inscription" Je me revoyais payer les 40 dollars.
Boum : Salon International Décors Tendances au Stade Olympique. Ca pète un peu plus que Salon du Cadeau Place Bonavenure hein ? Un Maison et Objets en miniature. Première fois que je rentre dans une enceinte olympique. Enfin, vraiment sur la piste. Là où il y a trente et quelques années ont couru et vaincu Guy Drut, Nadia Comanecci et tant d'autres. Frisson ! En fait, vraiment ? Que dalle !! D'autant que le Salon !!! Ben là !! Y est tout p'tit, c'a pas d'allure !! En plus que Décors et Tendances, je vois pas où : il y avait quasi que des salles de bains, des moquettes et des planchers !!! Heureusement, nous avons pu rencontrer tout de même Tom's Company. Et on a fait un malheur.

Boum : remontant du Salon, on est passé rue Berri, à l'emplacement de la station centrale (gare autobus) Etrange, la folie de construction de Montréal. Faut dire que c'est la ville la moins chère d'Amérique du Nord, du coup, ça favorise bien pas mal les promoteurs. Nous sommes passés il y a un mois environ à côté de la station. Y'avait là rien que de très normal : des bus, des services de messagerie, des mécaniciens et des chauffeurs. Un mois plus tard, il y a ça. Ca paraît pas sur la photo, mais c'est un gouffre !! Impressionnant. Et tout ça en un mois seulement. Ils ont démonté la gare, éventrer et creuser le sol, installé ces poutres métalliques. Que vont-ils faire là ? Aucune idée, mais vous le saurez : on vous tiendra au courant.
Boum : après ça, passage au magasin. Les peintres sont à l'oeuvre. Ca pète !! Chaque fois que l'on en parle avec Daniel (ben oui, le peintre s'appelle aussi Daniel) il arrive pas à s'arrêter de rire :" Ah ben ça, ça fait de la couleur !! On n'est pas habitué nous autres. Ca fait bonbon. Pour sûr que là, tes clients, ben y vont pas t'manquer. Pis quand y entre, ça fait bright." A tel point que je commence à concevoir quelques alarmes : n'avons-nous pas pris trop de risques avec ces couleurs flashies ? Bah, le vin est tiré........ Et pis tiens, tant qu'on est dans le sujet : J'ai plus tellement envie de "Salon de thé", ça fait vieillot et bourgeois. Pis, y en a tout plein d'autres des salons de thé maintenant içi. Difficile de se démarquer. Aussi, je pensais trouver une nouvelle formule : "Bar à thés". Les bars içi sont généralement des endroits branchés et classieux, jeunes et dynamiques. Je me disais que ce serait peut-être mieux d'accrocher cette image. Qu'importe ensuite si le "Bar" se révèle être un "Salon". Qu'en pensez-vous ? Merci de laisser vos commentaires et vos idées !!
Boum : la journée est finie. J'ai consulté les courriels, fait un tour sur le blog, vu le commentaire de Panama qui réclame à corps (oh oui, ton corps !!!!)et à cris des articles sur les ours blancs et les bûcherons. Pas grand chose à en dire, Jean-Phi. Les deux sont en voie de disparition. Les premiers du fait de l'avidité de l'homme, le second du fait de l'avidité d'un homme : Moi !! Peut-être plus tard dans la journée, je ferais un article animalier !!!

lundi, avril 10, 2006

22 - HIP HIP HIP HOURRA


Mon Dieu, qu'il est ...... ! Depuis tout ce temps que je ne parvenais pas à charger les photos sur le blog ! Et un éclair de génie m'a traversé les mérangeoises : je me suis aperçu......qu'apercevoir ne s'aperçoit qu'avec un "P", ça c'est vrai, mais pas seulement. Egalement que, pour une raison seule connue de Dieu Informatique, lors des transferts des photos d'un ordinateur à l'autre (eh oui, il y a le portable et le fixe. Le premier ayant davantage d'espace disque que le second, mais en revanche c'est le second qui est connecté à Internet à la maison : vous nous voyez déménager tous les jours écran, unité centrale, clavier et tout et tout de la maison au magasin ? Mpff ! M'v'pas la tête non ? ) les fichiers JPEG sont devenus des fichiers BMP, et chacun de 14.2 Mo. A ce rythme là, une quinzaine de photos font dans les 213 Mo, ce qui fait beaucoup pour un espace disque disponible de 2 Go, et qui est totalement inchargeable (?) sur le blog. Heureusement, sur le fixe est installé mon précieux PHOTOSHOP. Et en avant que je te retaille de l'image. Et hop !! Du coup, je peux à nouveau charger des photos sur Blogspot, pour le plus grand émerveillement de vos mirettes à manettes !! Ce qui vous donne l'occasion unique et ô combien privilégiée, de contempler ma première oeuvre canadienne. Je sais, je sais, c'est pas du Matisse, c'est pas du Picasso, mais c'est mieux que du Ben non ? M'en bati, sieù nissart, et moi ça me fait plaisir. Et toc !!
Au fait, grand merci à Régine et Robert. C'est grâce au courrier que je vous ai envoyé que je me suis aperçu de l'énormité des fichiers.......et de la boulette. Sans ça, makache (celui-là, il ira pour les canadiens !!!!)

GLOSSAIRE : à l'usage des québequois qui me lisent par milliasses, et des français incultes qui n'ont pas la chance de côtoyer Nice et ses banlieues.
. M'en bati, sieù nissart : je m'en tape, je suis niçois. Ou si vous préferez : je m'en cogne, je suis bûcheron bûcheronnant (aprés tout, y'a bien des bretons bretonnants !!!)
. Makache : français du Sud, mais alors très au Sud, du côté de Marseille, voyé Oh !! Rien. Keutz, Nada, nixte, niet, niente, makache, R.I.E.N. Rien !! Dialecte très parlé au Sud de Lyon, encore qu'en voie de propagation intensive sur tout le territoire, un peu comme un ouragan en Caroline du Sud, un tusnami en Asie du Sud-Est, une grippe espagnole en 1905, ou l'épidemie de Phyloxéra en 1905 toujours. Un "L" ou deux à Phyl(l)oxéra ? Autre vocable très prisé lui aussi : Zarma. Avec ou sans "h", je sais pas, quoi que je serais pas étonné d'en trouver des traces justement dedans, et la couleur n'y fait rien. Zarma = sang blanc. Avec le bleu et le rouge, de sang, ça nous fait déjà trois couleurs et un drapeau !!! Qu'on vienne parler de racisme à ceux autres là !!!

Dernière Minute : On suit TV5 nous autres........... et qu'est-ce qu'on rigole !!!!! On a eu toutes les formules : Le changement dans la continuité ! On prend les mêmes et on recommence ! La réforme conservatrice !! Le sacrifice du Premier Ministre.....: une constante, de la redondance, une antienne, une scie pour tout dire. De Raffarin finalement, on a gardé le concept : le mouvement......en reculant. On avance une mesure pour mieux la retirer ensuite. J'imagine que c'est le Petit Excité qui est content. Il a pas attendu lui, pour récupérer les marrons sortis du feu !! Pitié ! Qu'ils arrêtent : on va se pisser dessus !!
Ce n'est pas encore une dépêche A.F.P., mais ça ne saurait tarder : la commission internationale des scrutins, après les pays émergeants au pouvoirs politiques corrompus : Ukraine, BiéloRussie, Afrique, se rend en Italie afin de contrôler le dépouillement des votes. Mandatée en sa mission par George W. Bush, parfait pourfendeur de la magouille électorale et chantre de l'intégrité, de la Morale, de la liberté Uber Alles Mein Kam.., enschuldigung !!! Mein Herr, et champion déclaré de la foi, Oint de Dieu !! On n'est pas dans la Marde !!! Décidement, on dirait bien qu'y a comme kek chose qui va pas dans les démocraties, non ? .............Et on continue de rigoler !!! Mieux même, on se dépêche d'en rire.............de peur d'avoir à en pleurer trop vite.

REGLOSSAIRE ( pour les français cette fois !!)
. Marde : et kek céti c'te merde là, qui fleure pas meilleure que l'autre mais s'écrit pas pareil ? C'est pourtant la même !!

dimanche, avril 09, 2006

21 - LA PARTIE DE CARTES

Bonjour vous !!! On s'ennuyait de vous depuis une semaine. Récemment, j'ai eu la chance de communiquer via Messenger, avec l'un d'entre vous, ou pour être plus précis, l'une d'entre vous. L'une de ses reflexions m'a conduit à envisager différement les articles. Peut-être sont-ils trop longs à votre goût, ou pour le temps dont vous disposez. Je vais donc tâcher de limiter ma verve, qui s'apparente davantage à de la loghorrée verbale.
Il est vrai que les longues phrases sont toujours plus fastidieuses à lire, ou quelques fois aussi, on y renonce par manque de temps. Et ce n'est pas moi qui vous en tiendrais rigueur : faisant preuve, à l'occasion, de ce même genre de faiblesse. D'autant que sans illustrations, comme depuis quelque temps, le site me l'interdit, cela n'aide pas forcément. Je vais donc tâcher de faire plus court, à l'instar de Jean-Philippe, mais déjà j'y faille semble t-il.

Hier soir, nous avons reçu les deux Louise. L'invitation donnait pour motif de se livrer aux délices de la mauvaise foi, sous couvert de jeux. Scrabble, dames chinoises, échecs, tarots, qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait de quoi s'emporter, se chicaner et au final passer tout ça par un bon rire. A 19.00 pétantes donc, notre première Louise, la G., sonne à la porte. Il est à remarquer que 19.00 pour une invitation à souper, c'est déjà très tard. 18.00 - 18.30 conviennent bien mieux. En attendant l'arrivée, telle une Diva somptueuse, de Louise C., nous faisons le tour des jardins, supputant des prochaines plantations. Occasion de découvrir que le charmant brun de voisin semble s'être transformé en charmant blond. Seraient-ils deux à côtés ? Cela ne changerait rien à l'affaire : si j'arrive à décrocher un sourire à Voisin Brun, Daniel hélas s'y est cassé le nez deux fois. Nous ne les aurons donc pas à l'apéritif.............ni au dessert !! Mais non, c'était une boutade !! Donc, faisons le tour du jardin, profitant des vues dégagées sur la terrasse du voisin pour son deuxième barbecue de la saison (il va encore neigé Mardi, c'est de leur faute. La loi de cause à effet. L'effet papillon, ou plutôt en l'occurence : braise dans le vent !!), là nous mettrons des clématites, içi semble avoir pris racine une vigne vierge, là des crocus ou des tulipes. Enfin, bref, une impression de fin de semaine et de mini vacances, nous qui en connaissons de longues et forcées. Mais, bon sentiment bien agréable de faire le tour du domaine, de s'y sentir chez soi et finalement plutôt bien. Et à propos de "bien", j'ai éprouvé le besoin de faire ma première toile du Canada. Et je dois à l'orgueil de dire, que je suis plutôt satisfait du résultat. D'une parce que sans être une oeuvre impérissable, on en est encore astronomiquement loin, c'est je pense, la plus réussie, et d'autre part, parce que sa symbolique m'a frappé. Encore que très doucement et une fois terminée seulement. Peu importe ce qu'elle représente, mais instinctivement et spontanément, j'y ai vu un enracinement réussi et fructueux. Du goût de ces fruits, je n'en ai encore aucune idée, mais je pense qu'ils seront savoureux, si je veux bien me laisser aller à leur exotisme. Ce tableau est dans la chambre d'amis. Vous y penserez quand vous l'occuperez !!
Mais revenons à nos jeux. Nous avons dîné sommairement de lasagnes, plat bien pratique puisqu'unique, vite débarassé, peu de vaisselles. Bref, l'idéal pour ce genre de soirée : à moins bien sûr de dîner dans des assiettes de cartons et se faire livrer par PFK, mais y'a des limites à tout, même à la simplicité !!
Dans son mail de confirmation, Louise G. nous avait dit être "bonne perdante". Projetant de les attirer toutes deux dans un traquenard, j'augurais bien de cette passe de cartes. Car, j'avais résolu, Daniel étant sur le sujet d'une humeur égale et ne marquant aucune préférence pour tel ou tel plateau de jeu, de lancer une partie de Tarot. Il faut dire, que je suis d'une nullité incommensurable aux cartes. Les stratégies m'échappent, les ententes itou, et quand à compter des atouts ou qui coupe à quoi, j'aurais plus de chance de comprendre le zwahili que d'y rien voir à toutes ces subtilités. Mais, en l'occurence, je me disais que devant deux novices, j'avais une chance sérieuse de gagner quelque prestige. Juste revanche, car, il y a un an, lorsque j'ai appris les règles du tarot, en compagnie de mon oncle Titi, de ma tante Tita et de quelques uns de leurs rejetons, je fus proprement humilié. Je déteste, j'abhorre, j'exècre, je hais, pour n'en pas dire plus, ces apprentissages, où les professeurs se font humbles, tentent de vous rassurer, pour mieux attendrir la viande sous leurs crocs. Ca ! Je les entends encore : " Ne t'inquiètes pas, ce n'est qu'un jeu. Nous ne t'en voudrons pas si tu te trompes. Il faut bien que tu apprennes". Que voulez-vous ? Lorsque l'on est à ce point innocent des règles, on est bien heureux d'entendre un tel discours. Les discoureurs, eux, ayant beau jeu de mettre tant de miel, pour ensuite mieux découvrir leur perfidie et leur fiel. Car dès les parties lancées, et pas davantage expert, je me suis fait vertement remontré. " Mais t'es con !! Pourquoi t'as joué ça, t'as pas vu qu'elle coupait à trêfle ?" " Fais un peu attention à ce que tu fais, tu viens de perdre le petit" "Suis un peu le jeu !" Et patati et patata. Et pètes içi et pètes là-bas. Vous voyez le traumatisme qu'ils ont causé ? Eh bien, hier, je voyais la possibilité de l'exorciser. Pas très glorieux, j'en conviens. Mais bon, faut pas oublier que c'est du jeu. Enfin bref, tout ça pour dire que je les attendait au tournant les deux belles. Et j'y suis resté un bout dans c'Maudit tournant !!
Ca ressemblait bien à un tripôt c't'histoire là. Y manquaient : la chanteuse chinoise lascive, les volutes des fumées des joueurs de poker acharnés, les flots de whisky, la mère maquerelle suspicieuse, le bastringue un peu vieillot. Oui, bon ok, ça ressemblait finalement pas du tout à un tripôt, à un de ces trucs clandestins et mal famés. Nous étions plutôt au salon bourgeois du XVIII°, un de ces endroits raffinés et luxueux ou se pressaient les nobles et les hauts-bourgeois de l'époque. N'était qu'il y manquait les chandeliers de cristal et leurs bougies parfumées, les serveurs en livrée perruqués et poudrés, les galantes aux larges vertugadins, les sons stridents d'un clavecin. Non, véritablement, nous étions dans une gentille chaumière (?) de Montréal au 21° siècle. And that's it !!
Donc, nous avons fait découvrir le Tarot Marseillais à des quebequoises. Louise G. était impatiente d'expérimenter ça. Louise C. était tout aussi interessée, mais bien plus anxieuse et voulait tout connaître des cartes, des stratégies, pourquoi faire çi et pourquoi faire ça. Qu'est ce que je fais si j'ai ceci ou cela. Et ainsi de suite. Il m'est apparu que finalement, les personnalités s'expriment très franchement au jeu du Tarot. Peut-être en est-il pour tous les jeux de cartes ou de stratégie, sans doute, mais jusque là, je n'avais jamais eu une conscience aussi aigüe du phénomène. La téméraire et décidée Louise G. et l'organisée, précautionneuse et timide Louise C. Finalement, je me suis aperçu que Daniel a son répondant en Louise G. et j'ai le mien en Louise C. C'est peut-être pour ça que nous nous entendons si bien.
En doutez-vous ? Nous avons passé encore une bien bonne soirée et avons hâte de remettre ça. Chacune des deux est partie avec un règlement du jeu et vont bûcher la-dessus.
Nous avons été invités pour Pâques à Québec et chez Louise C. et sa famille. Jean et Monique, nos anciens propriétaires, nous ont également invités. Il va être dur de choisir. J'ai bien proposé que nous nous partagions : l'un à Québec, l'autre chez Louise, mais que faire pour la troisième invitation ?
Le résultat des gagnants de la soirée ? Aucune idée. Je crois que nous avons fait des parties qui se sont équilibrées finalement. C'était bien l'fun comme ça !!!
Les lasagnes ? Excellentes, comme d'habitude................c'est moi qui les a faites !!

mardi, avril 04, 2006

20 - FAIT C...R

Voilà, c'est dit. C'est pas que ça m'ôte d'un poids, même pas. Si seulement ! Ce sont mes 80 kilos qui seraient contents !! Moi qui me plaignais tant d'être si freluquet, tellement que je n'étais même que frelu, voire carrément frêle, disons-le. Aujourd'hui, j'en viens à regretter de n'être pas venu au monde plus tôt, vers Avril 1912 : j'aurais eu ainsi triple plaisir, un pour chacun de mes bourrelets abdominaux. Le premier être né juste à temps pour ne pas faire la première connerie du XX° : la guerre 14-18. Le second : prendre part au voyage unique et historique du Titanic. Imaginez : dîner dans de la porcelaine fine et riche, boire dans de somptueux verres de cristal, entendre chanter Céline Dion (un privilège remarquable pour l'époque !!), car évidemment je serais venu sur cette funeste terre, et dans cette maudite galère luxueuse et tout et tout, parmi les gens de la bonne société, la très bonne société, vous savez, celle qui naît avec une cuiller en argent dans la bouche. Vous le croirez si vous le voulez : ce n'est pas confortable du tout, et d'un goût plus que douteux, et pour dire le tout, parfaitement ridicule. Mais c'est ainsi, cela provoque les jalousies. Le peuple est d'un con, mes enfants !! Il croît toujours qu'il est libre et que les bourgeois ont été chassés du pouvoir en 1789. Un abîme sans fond de connerie vous dis-je. Et enfin, dernier des plaisirs, mais non le moindre puisqu'il me permet 94 ans plus tard de vous lasser de mes propos insipides et dépourvus du moindre intérêt (ce qui me ravit au plus haut point), grâce à ce triple bourrelet, d'avoir survécu au drame et de faire partie de la poignée de survivants que Dieu, dons son infinie sagesse, a eu l'étincelle de génie de désigner.
Et pourquoi ce mouvement d'humeur me demanderez-vous ? Car vous le demandez n'est-ce pas ?......Un peu plus fort s'il vous plaît. J'aimerais sentir de l'angoisse, un minimum, dans votre voix. De la détresse même, je ne dis pas non. Bref, je veux sentir votre souffle suspendu, votre vie entre parenthèses, vos humeurs retenues, et un rien d'apoplexie ajouterait à l'affaire. Pour les plus comédiens d'entre vous, une petite crise de nerfs, oh rien de bien extraordinaire, ni trop vulgaire, juste de ces pâmoisons délicates qui ne se rencontrent plus guère de nos jours, pas même dans les cortèges des colères estudiantines, et serait un hommage apprécié. Pour quelle raison donc, disais-je juste avant d'être grossièrement interrompu par moi-même de façon cavalière assez. Simplement parce que le goût m'y incline, m'y porte comme mes pieds mes savates, comme le pommier ses pommes, l'atlante son balcon et lui-même ses chandelles. C'est un jour, où j'ai juste l'envie de n'être plus le gentil garçon que l'on flatte du geste, la main tapotant la joue, à la manière de ces oncles anciens. Non pas que quelque "oncle" ne se permette le geste, il aurait un retour de la mienne, de main, dans l'instant. Quoi Monsieur ? Vous osez ? Voilà mon gant et mes témoins. Vous m'en répondrez sur le champ aux aurores !! Ah, quelle belle époque. Et avouez que de romantisme davantage qu'en "Ouais, kes ta ? J'vais t'exploser ta tronche, man. Ouais bouffon" Beurk, beurk, beurk et rebeurk.
Enfin bref, vous l'aurez compris, j'ai passé une mauvaise journée. Ensoleillée un moment par l'éléctricien qui est venu nous arranger un peu les circuits...........éléctriques bien sûr. Franchement, avec une pareille profession, le nombre d'allusions et de sous-entendus possibles !!! N'allez pas croire que je fus le seul à remarquer la lumière du personnage. Daniel était là aussi. Rien de trouble donc. Et qui plus est, le monsieur nous renseigne sur l'endroit où il vit alors que nous ne lui demandions rien.......si par la même occasion il avait bien voulu nous laisser son adresse complète, cela nous éviterait d'avoir à chercher dans le botin. Ils sont d'un compliqué les botins canadiens. Jamais été fichu d'y trouver la moindre entreprise là-dedans. Bon, pour en finir avec l'homme du jus, je dois à la vérité de reconnaître que si vraiment nous voulions le revoir, nous avons son nom, son numéro de téléphone et le quartier où il réside. Reste que nous prendrions une porte monumentale !! Car, si conscient de son charme et de qui il avait en face, si il en jouait et savait allumer la première mèche, je ne doute pas un moment qu'il se priverait de souffler sur cette pauvre flamme, pour non pas l'attiser, mais bien au contraire, l'éteindre irrémédiablement. Ainsi sont-ils : cruels et fragiles ces pauvres hommes. Mais bon, rallumons la flamme, quelque peu attendrie à ce souvenir, de mon ressentiment. Je parlais des botins. Car il n'y en a pas qu'un (ou deux en comptant les pages jaunes), mais quatre, et rien que pour Montréal. A priori, l'extérieur de l'île appartient au domaine étranger. Même les communications interurbains sont facturés "longue distance". Car chaque compagnie édite son propre annuaire. Si une entreprise ou un particulier est client d'une compagnie de téléphone, il apparait sur le botin (un ou deux "t" à botin ? Hum bottin, ça fait un peu bottine non ? Oui, mais cependant Botin, ça fait un peu botox ou botulique. D'un côté on s'empoisonne et de l'autre on a du mal à s'asseoir. La différence n'est donc pas si grande !!) de la compagnie et non sur celui de l'autre. L'important finalement n'est pas de connaître un numéro de téléphone, mais bien plutôt de connaître la compagnie qui le dessert. Généralement, il sont remplis, évidemment car vides leur utilité serait vraiment plus qu'hypothétique. Donc, ils sont généralement remplis, outre de noms et de numéros, (mais après tout c'est là leur fonction, rien d'extraordinaire à cela), de toutes sortes de renseignements précieux. Tels que, par exemple, les codes postaux. Vous pouvez rire, si si ne mentez pas, je vois bien votre menton trembloter, et votre poitrine secouée de spasmes. Si, si je le vois très bien : vous apprendrez que j'ai la vue fort bonne, une acuité visuelle exceptionnelle puisque sur 10 dizièmes possible, j'en suis crédité encore de 12. Les codes postaux donc. Rien que pour la rue Ste Catherine, ils remplissent deux pages et demie. Ajouterais-je que chacune de ces pages comportent quatre colonnes d'une écriture toute petite qui ne se déchiffre qu'à la loupe, et semble spécialement créée rien que pour figurer dans ces pages là ? Vous comprendrez mieux quand vous saurez qu'un code postal n'est valable que sur une centaine ou cent cinquante numéros de rues. Et encore, les numéros pairs ont un code et les numéros impairs un autre. Par exemple, la rue Cartier du 4002 au 4100 le code sera H2J 2V3, du 4001 au 4099 sera H2K 3D5. Ainsi, la maison en face de la nôtre n'a pas le même code postal. Donc, c'est utile de savoir ça, mais en sus, sont référencés tous les services ministériels provinciaux et fédéraux, un annuaire des sites internet, une kyrielle de bons de réduction dans les commerces et les restaurants, des cartes, dont la nomenclature reste des plus obscures (il m'a bien fallu deux ou trois semaines pour en comprendre le fonctionnement), des listes complètes de restaurants ou lieux de divertissements, (incroyable : figurent même des plans des salles de spectacles avec leurs numéros de place pour faciliter la réservation par téléphone !! Théâtre et patinoires bien sur) un calendrier des manifestations, des idées d'escapade, des conseils vie pratique (savoir acheter, guide des appareils éléctroménagers, les qualités d'un plancher). Par contre, chercher une profession, une entreprise relève de la gageure. J'ai eu une fois à chercher notre banque. J'ai eu beau chercher à Banque, Etablissement bancaire, Institut financier, Argent, pas moyen. En désespoir de cause, j'ai pris le métro jusqu'à ma banque. Quand par miracle, on trouve la bonne rubrique (n'allez pas chercher des dentistes, ça n'existe pas, en revanche que choisiriez-vous parmi ceux-ci : denturologues, denturologistes ? Bon, c'est vrai j'exagère un peu : dentiste est maintenant repertorié. Mais donc : dentiste, denturologue ou denturologiste ?) encore faut-il savoir quelle municipalité vous recherchez. Bien sûr c'est Montréal, mais de même qu'il y a Paris et ses arrondissements, ben là, il faut connaître les municipalités : ville Emard, Saint Laurent, Saint Michel, Outremont, Mont Royal, Plateau Mont Royal, Westmount, Ville-Marie, Côte des neiges, Notre Dame de grâce, Ahuntsic, Cartierville, St Léonard, Hochelage-Maisonneuve, Anjou,Verdun, Lachine, Lasalle, Pointe aux Trembles, Hampstead, Montréal, Rosemont-Petite Patrie, Mercier, Pointe St Charles, Côte St Paul, et j'en passe. Un casse tête. Rubik était un aimable plaisantin.
Mais tout ça ne vous dit toujours pas pourquoi mon exaspération était à ce point aigüe, et pourquoi elle est à ce point fléchissante. La première raison est que Blogspot ne prend toujours pas mes photos, et ce depuis vendredi, et que ça commence vraiment à me porter sur les nerfs, car je ne peux toujours pas illustrer et donc écrire l'article sur le magasin, et la seconde est qu'il est 1.40 du matin et que je sens le sommeil me gagner sournoisement et délicieusement. Ma rage s'estompant à mesure que mes paupières cillent et vacillent. La témérité dans l'adversité n'étant pas dans mon registre de vertus, je m'en vais clore celui-ci et cet article en songeant que dans un autre quart de ce monde, il est temps pour vous de vous lever et de vous jeter dans vos autos, vous ruer sur vos routes, pour qu' enfin excédés de tout ces pequenauds qui déjà ont gâché votre jour et votre belle humeur, vous puissiez, heureux, ravis, mais geignant, déverser le fruit de vos labeurs dans les poches gourmandes d'un état vorace. Mais n'allez pas voir dans cette remarque autre chose que le simple effet d'un charme d' Hypnos.