samedi, février 24, 2007

136 - DU GEL

Bonjour à toutes et tous,
Samedi 25 Février :
Noyeux Zanniversaire
aznnisreNouesx vire
noyeux na na naireuuuh na hhhh HIPS ! TOM (l'en a eu une de fameuse bonne idée lui !)

Donc, quoi qu'est-ce que cette histoire de gel. Ben voilà les faits. Avant-hier matin, en voulant laver la vaisselle du déjeuner, je me suis aperçu qu'il y avait très peu d'eau chaude et pas du tout de pression. Oups ! Hein ? Quoi ? Alors j'ai ouvert le robinet d'eau froide et là, ben y'avait de l'eau. Mais bon, j'avais d'autre chose à penser : faire la mise en plis, passer chez le teinturier, vider la poule, défaire la valise, éviter la commère d'à côté, remplir la poubelle. Bref, pas le temps de penser à plus d'eau chaude, pourquoi ? Et pourtant, la question allait s'avérer cruciale !
Revenus d'une journée harassante, transis de froid après une marche forcée dans le vent polaire qui soufflait dans la noirceur. Grosse envie, mais non tout de suite vous ôtres !, de se réchauffer d'un bon bol de soupe "poulet-nouilles" (Ras le bol du poulet nouilles, ça déborde !!!) et là qu'advint-il ? Horreur, putréfaction et torrefaction, vade rétro boulot dodo, plus pas du tout d'eau qui sorta du robinet d'eau chaude ! Hein ? Quoi ? Que faire ? Appelez les pompiers ? Aprés tout, à part des calendriers, ils ont de l'eau eux aussi non ? Non, on tend l'oreille. Ou plus exactement, Daniel la tend et moi je zyeute la télé. Pis , c'est là qui m'appele. Viens t-en (Ah oui, on se met à parler français nous autres !) écouter. T'entends pas comme de l'eau qui coule là ? Et Saperlipopette, Tabarnouche, câline, 'ffectivement l'a raison l'gars. On entend bien comme de l'eau qui court, légère et frivole, la garce !, insouciante et cascadante. Une furie d'eau, des trombes qui comme des vaches qui pissent sauf qu'elles pissent pas : elles inondent.
Branle bas de combat à bord, on se rue sur le téléphone. Enfin, Daniel se rue, moi Vestale, fier et souverain, je trône négligemment posé sur le canapé, le sourcil à peine levé, la lippe altière, le regard par en-dessous et le sens dessus, patient, omniscient, divin même dirais-je en toute inhumilité.
Il lâche un appel, pis un pêt, incontrôlé ça arrive.........souvent !, à qui ? Mais à qui donc ? Mais Z'a Aurélie !! La proprio, la Ténardier du sommeil, la marchande d'indulgences ! Et le voilà, contant par le menu, nos aventures aquatiques, et nos préoccupations du même tonneau, en l'occurence du même ballon, quant à notre bienfaisante douche du lendemain. Outre que tant d'eau gaspillée dans les sous-sols du bâtiment, fait du plus mauvais genre quand on se pique, comme nous, d'écologie et de geste raisonnable en attendant que ça dure ! Rendez-vous est donc donné pour la première heure le lendemain, enfin pas la première, ni la seconde, la dixième disons-le tout de go, et pour faire court. Sauf que, sauf que, le lendemain, subrepticement installé, à l'insu de notre plein gré !, plus de traces de fuite, ou plutôt, plus de son de fuite, et à nouveau de l'eau chaude, Ô merveille !, jaillissant du robinet. Ni une, ni deux, tels des teckels alzeihmerisé, des scolopendres enivrés, des élephants volages, nous nous ruons sous la douche pour profiter de l'aubaine, de ce tendre geste d'un Providence bienveillante, mais quand même bien souvent sournoise. Car, hé hé, le bruit de l'eau revenue (il faut dire que nous contrôlons l'alimentation générale en eau du bâtiment et donc des deux autres appartements au-dessus), nous entendons nos voisins jaillir des starting-blocks, de leurs boîtes à farces, de leurs lits ou de leurs partenaires pour, eux aussi, sacrifier à cette drôle de danse qui saisit, moderne Saint-Guy, le tout Occidental (c'est à dire ceux qui ont la chance de pouvoir gaspiller à loisir ce qui fait vitalement défaut aux deux autres tiers de l'Humanité !), et moi le premier je dois l'avouer mais je fais attention tout de même, à tous les matins que Dieu ou Diable fait. Et de cela découle que : à trop tirer d'eau, nous n'avons nous plus suffisamment de pression, et donc, nous nous retrouvons une fois de plus, tout savonné, grelottant sous une douche glaciale. Eh oui, c,est ainsi.
Mais, sur le coup des 10:00, l'homme de l'eau survint, la tenancière aussi. Le monsieur, en bon professionnel, pose son sthétoscope sur le mur, et se redresse, puissant et sûr en disant : "pas d'fuite pantoute !" Et de raconter notre ratelée de l'heureuse surprise du matin. Mais nous subodorons une arnaque du temps froidureux, et il faut toute notre persuasion à nous trois (Daniel, moi et l'Autre !) pour décider le Monsieur de l'Art de l'eau pour rouvrir le plancher (ah ben oui !) à l'endroit même où, paraît-il, un an et demi plus tôt, était survenue une fuite d'eau (ah ah !). Et bien nous en pris, d'insister : fuite il y avait. Le bois était même complétement mouillé, et je ne parle pas du vide sanitaire. Mais l'explication du miracle matinal nous est apparu. Le tuyau coupable avait vu son bouchon sauter, et tant que la température restait raisonnable, l'eau liquide fuyait, insouciante, ecervelée, comme tant de petites et d'eau vive. Or, la nuit venue, et malgré le chauffage qui souffle son haleine tiéde dans les soubassements de l'édifice, et aussi quelques fois dans mes rêves car il est juste sous le lit ce maudit ventilateur !, la petite, l'eau vive, s'est trouvée gelée, figée, engourdie d'un sommeil que les rayons chauds d'un soleil printanier sauraient sans doute reveiller, mais bon un peu plus tard tout de même.
Donc vous savez maintenant, que le sous-sol de l'édifice, d'une hauteur d'un pied et demi environ, est chauffé au moyen d'un ventilateur qui ronfle sous notre lit, mais que les températures noctures sont tellement basses que le gain de cet artifice est plus qu'aléatoire. Preuve en est qu'un peu plus bas dans la rue, une sacrée fuite glace continument le trottoir devant une maison, dont je n'aimerais pas être les fondations.......ou l'absence de fondations pour être exact.
Sur ce, j'ai été très bavard, et il ne me reste guère de temps pour vous parler de ma période Douceur. Je suis entrain de préparer, en même temps que je rédige ce billet (quel être exceptionnel je suis !) une charlotte au chocolat, ainsi que je fais lentement mijoter une choucroute pour le repas de demain soir.
Allez, promis, je vous ferai saliver dans un prochain billet.

mercredi, février 21, 2007

135 - PETIT LAPIN....

...................Il est tard, ouh la la, je suis en retard................oh mon dieu, mon dieu, je suis vraiment en retard..........Que faire ? Le temps passe vite et il est déja très tard.......Ouh la la il est tellement tard !!
Ça vous rappelle quelque chose ? Non ? Allez, un petit effort de mémoire. Je sais que pour certains d'entre vous, qui déprimez actuellement sous les palmiers cannois par exemple, un saut de leur enfance c'est presque mission impossible tellement c'est loin, mais tout de même. Avec un indice si parlant en guise de titre ? Vraiment ça vous dit rien ? Bon, c'est vrai que moi aussi, c'est pas mon compte préféré. Blanche-neige oui. Tu parles 7 nains d'un coup, plus un prince charmant et un cheval blanc. Je ne sais plus à qui, en fait si je sais très bien, je faisais récemment la remarque que non, je ne peignais pas mes longs cheveux blonds (LESQUELS HEIN !!!!!!) en regardant au loin l'arrivée de mon héros sur sa blanche monture.......ou bistre ou noire je m'en fous je suis pas raciste. En dans le même temps que je dénégationne (celui-là me démangeait depuis un bout !) être porté sur ce romantisme de bas de rayon chez Carrefour Livres, je constate et je prends note (pour mon psy ça fera de la matière sur laquelle travailler. Il va être content tout plein ! Hein, quoi ? Mais non je vais pas voir de psy ! Je regarde Chantal Goya quand elle passe à la télé : ça fait le même effet et ça coûte beaucoup moins cher.............bon, c'est vrai, c'est aussi BEAUCOUP PLUS RARE !!!) que c'est tout de même la deuxième fois en peu de temps (1 jour !) que j'utilise la même référence à l'univers merveilleux et onirique de nos tendres années !!
Bon, et tout ça pourquoi vous demandez-vous, non sans raison, ce qui tendrait à prouver que votre architecture cérébrale est efficiente ?
Ben simplement pour dire que : JE SUIS EN RETARD OUH LA LA IL EST TARD. Alors sans tant languir :

Noyeux ZANNIVERSAIRE
Zoyeux NANNIVERSAIRE
NZoyeux ZNANNIVERAIREEEEUUUH
À :
- BeRnArd D.
- Marie-Louise M. ma chère soeur
- Delvis R., ou mon tonton Titi, époux de ma tata Tita. C'est pas beau la vie ?

Mais que font donc les gens au mois de Juin. Peuvent pas profiter des beaux jours pour jardiner non ?

lundi, février 19, 2007

134 - 19 FEVRIER 2007

Joyeux zanniversaire.....joyeux anniversaire........ joyeux zaaniversaaiiireee, joyeux a-nni-vers-ai-re CLARISSE !

.....et je n'ai rien à ajouter pour le moment !!

dimanche, février 18, 2007

133 - LE GENIE DE L'INFORMATIQUE......

.....n'est décidement pas mon chum !! Fais rien qu'à me les briser menu menu ! D'abord, ok je suis très fier de moi car j'ai enfin réussi à trouver les : "à" "ù" "°" "<" ">" et autres caractères spéciaux qui ne servent pas à grand chose..........quand on en n'a pas le besoin, mais qui se révèlent primordiaux et nous empêche bien lorsqu'ils nous font défaut. Il faut dire que je me suis armé de courage, d'une feuille de papier, d'un stylo et de temps. Beaucoup, beaucoup, mais alors beaucoup de temps. Et j'ai entamé mon expédition en Informaticie. Pas façile à tous les coups. Assailli de monstres hideux : " þ" de choses étranges et venimeuses sans doute : "ŀ", subissant, bien impuissant les attaques sournoises de créatures inconnues : "ł", "","ŧ", "ij", "ħ","ŋ" aux dents acérées, aux dards fourbes. Heureusement, j'ai également aussi (je sais, c'est de la redondance, mais j'ai vraiment, réellement eu autant de chances, alors hein !!) rencontré des caractères amis, pratiques et serviables qui se sont employés et s'emploieront encore à me mettre à l'abri des dangers. Ainsi : "ʼn", "œ","æ", "~" (même si je n'ai pas trop l'occasion d'utiliser l'espagnol au quotidien), "¼""½","¾","ø". Donc, légitimement, j'étais fier et heureux de mes découvertes, empressé à les faire découvrir à mes congénères, à les utiliser. Or voilà que, absorbé dans mes délices typographiques, je n'ai pas vu s'approcher, rampant, fourbe, l'oeil aigu et traître, la lippe baveuse de méchanceté, de dépravation le mauvais génie dépêché de l' Inferno Informaticum : Plus moyen d'afficher une vidéo depuis DailyMotion, plus moyen de mettre un commentaire sur mes propres articles. Mes mots de passe ne sont plus reconnus, et même si je tente une manoeuvre de diversion (sélectionner la rubrique "autre" ou "anomyme") nada, keutz, niente, rien à faire. Mon commentaire n'est pas validé et enregistré.
Ainsi, tout cela pour dire, Cher Buel Arthecanada a dit : "..........et tu attends koi ? Un billet en Business Class ? Pis au fait, avec ta soeur, on s'est posé LA question......................: pourquoi BUEL ?"


GLOSSAIRE :
. Chum : Fais partie des mots étranges. Ah ben oui, l'en a !! Un chum, c'est un pote. Jusque là, ça semble façile. Mais il se dit aussi pour une fille. On pourrait croire alors que désignant une fille, on dira "C'est MA chum", ben non pas vraiment. Le MA CHUM, c'est aussi pour un gars ! Ça fait bizarre hein ? Mais c'est pas tout. On peut dire aussi "Mon homme" pour désigner un pote sans lui accorder le sens exclusif qu'il peut revêtir en France. Sauf que.....hé hé, on peut tout aussi bien dire " Hey, mon homme !" à une fille ! Hé, ça devient weird hein !!
Mais ce n'est pas tout. Vous ne croirez pas à ça !! (Mention régulière des réclames sur la chaîne commerciale pour signaler une offre VRAIMENT EXCEPTIONNELLE mais RÉGULIERE. Style, le H2OVAC et son super système d'aspiration "pas pour 1200 $, pas même pour 800 $, mais bien pour seulement 5 paiements sans frais de 49.95 $ + frais de port et de mautention. Mais attendez, ce n'est pas tout. Vous ne croirez pas à ça ! (Ha hein, je vous l'avais bien dit !!) si vous téléphonez dans les 8 (pourquoi 8 ?) prochaines minutes, ce n'est pas un, mais deux système H2OVac que vous recevrez pour seulement 5 paiements façiles de 49.95 $ + frais de port et de manutention)
Mais revenons à notre Chum et notre Homme, lesquels désignent aussi bien des gars que des filles. Et donc, je disais "mais ce n'est pas tout, vous ne croirez pas à ça (pour ceux qui n'ont pas bien compris.............remontez de quelques lignes et sautez votre tour !)" Un Chum peut aussi avoir le sens de "Mon homme" français. A savoir le petit copain. D'où une certaine incompréhension parfois quand un gars te parle de son Chum (prononcez Tchôm). Petit lapin ou l'église d'en face ? Mais en aucun cas, Chum ne peut désigner la petite copine. C'est une BLONDE dans ce cas.
Ok, vu ? Bon, comment appeleriez-vous donc, mon petit copain , blond ou pas ? Hein ?

Bon sitôt que Daily veut bien me reconnaître, je vous continuerai le reportage "spécial neige"

samedi, février 17, 2007

132 - A CHACUN SON ANAPURNA

Alors voilà, la tempête s'est achevée hier. Sauf pour l'Est du Québec et les Maritimes où elle s'est poursuivie pour une journée encore. ........Ok, ça ne vous dit rien comme ça. Alors voici le CANADA et vous situerez mieux la géographie canadienne. Pis je vais mettre le site de l'Atlas du Canada dans la rubrique LIENS. Un site très bien fait où l'on apprend toutes sortes de choses intéressantes, comme..........la couverture de glace de mer par exemple !

Mais revenons en à nos moutons montréalais. Alors voilà, c'est le temps du déneigement. Sport, je ne dirais pas favori parce que là je conçois quelques doutes, le plus fréquenté en cette saison. L'accessoire de mode le plus couru ? La pelle à neige. Il en existe de toutes matières et dimensions. Et il n'est pas un jour que l'on ne voye un automobiliste pelleter pour dégager sa voiture, un habitant râcler la neige devant sa porte. Certains poussent jusqu'à déneiger le trottoir sur la longueur de leur propriété. Ce qui est sans doute un geste civique, mais que pour ma part, je n'approuve pas vraiment. Les chenillettes passent suffisamment souvent pour dégager, et au surplus, marcher sur cette neige dammée est vraiment agréable et contribue accentuer le sentiment d'hiver. Le seul cas ou je peux remercier ces hônnetes citoyens, c'est lorsque un coup de froid gèle cette neige damée. Elle se transforme alors en véritable patinoire et il devient bien agréable de rencontrer sur son passage, ces petits moments de répît où le pas se fait alors plus assuré et où l'on peut se montrer moins "attentif".
Quoiqu'il en soit, il a tombé une quarantaine de centimètres, ainsi que les prévisions météorologiques l'avait annoncé. Le paysage semble assurément bien différent. Je pourrais faire de la littérature, et tenter de vous décrire les sensations, les sentiments que l'on peut éprouver dans ces poudreries, lorsque le vent se met à hurler, qu'il redessine, à l'instar de son cousin du désert, les paysages de neige. Mais je crains que mes mots, et même les photos ne seraient pas capables de rendre correctement ces émois. Pour ma part, j'éprouve beaucoup de plaisir et une joie presque enfantine, à courir dans la neige, manquer trébucher et m'aplatir dans cette couche duveteuse me remplit d'excitation. M'enfoncer jusqu'au genoux, environné d'arbres, dans une sorte de forêt urbaine me transporte d'allégresse. Le froid s'apprivoise bien plus façilement qu'on ne le croie. Même si les températures chutent à l'extreme (-36° avant hier), il ne sert à rien de superposer les couches. Effectivement, pour un séjour prolongé dans le froid, c'est préférable. Mais franchement, le trajet nous prend environ 40 minutes a pied. Pour ce laps de temps mon équipement est : un t-shirt ( par contre j'ai redécouvert les bienfaits des anciens tricots de peau !), une chemise, une écharpe qui couvre à moitié mon visage par jours de vent, ma doudoune, une paire de chaussure de randonnée en gore-tex et à semelle crantée molle, un pantalon (les jeans : à éviter. Le tissage du tissu ne suffit pas à protéger efficacement du vent), une paire de gants (de préference, des mouffles, bien plus efficaces !), et un bonnet ou un cache-oreilles. Mais déja qu'avec le bonnet j'ai l'air d'un fou furieux, l"image de Marie-Anne Chazel dans les Bronzés font du ski, me dissuade d'utiliser un de ces accessoires "canichesque". And that's it ! Pas besoin de plus. Et croyez-moi c'est confortable comme ça. Seul inconvénient, c'est que par ces froids intenses, les écoulements lacrymaux et nasaux s'intensifient. Et il devient parfois pénible, voire douloureux, d'exposer ses doigts pour se moucher. Le froid glace en environ 20 secondes. En tout cas, c'est mon délai. Au bout de 20 secondes, je ne sens plus que la douleur au bout de mes doigts, et il me faut le reste du trajet jusqu,à la maison pour les sentir se réchauffer. Comme de toute façcon, avec le vent de face, il faudra se remoucher dans 10 minutes, on apprend à se moucher à l'esquimaude : on pince une narine et on expulse fortement par l'autre. On alterne ensuite. Vous allez me dire : "Mais pourquoi ne pas te moucher en conservant tes gants ?" Oui, pourquoi ? Tout simplement, parce qu'à un moment ou un autre, un peu de ce fluide finira sur les gants. Lequel fluide gèlera et mes gants deviendront tout durs ! Mais bon, ces extrémités ne se produisent que rarement. Seulement lorsqu'on passe la barre des -25° ! Agréable aussi, dans le sens où cela fait naître une sorte de sens du "trop" difficile à exprimer, de sentir le vent de face, lorsque l'on remonte la rue Papineau en général, mais à chaque fois que l'on prend une direction Nord en fait. Il est alors, engouffré dans ces larges avenues, concentré et puissant. Il fouette le visage, fait se cristalliser la buée, les larmes. On sent la peau qui tire tout à coup, on est mitraillé de flocons. Et baisser la tête ne sert de rien. On a le sentiment de devoir lutter contre une force colossale. Arriver à la maison, sentir la chaleur du foyer (attention au faux-frère!), ressemble à une victoire. Petite et sans grande conséquence, car à nul moment nous n'avons été "menacés", la ville est là partout et se réfugier dans le premier magasin venu est façile, mais il n'empêche. Je me prends à rêver d'expedition, l'envie de me mesurer un peu à des conditions plus difficiles. Même si je suis parfaitement conscient que ce n'est que du fantasme. 40 minutes de marche dans une ville d'hiver n'est en rien épreuves, comme celle qui se courre en ce moment : le tour de la Gaspésie en ski de fond (Et à propos de Gaspésie, un tour içi s'impose!). Soit 1200 kilométres, exposé aux rigueurs de l'Est et à la proximité du cercle polaire. Ça là, oui ce doit être de l'aventure. La vraie, celle avec un grand "A", et je sais bien que je n'ai ni la condition, ni surtout le courage de l'entreprendre. Me reste alors mon Anapurna à moi, au coeur de Montréal.

jeudi, février 15, 2007

131 - DAILYMOTION DÉC...E

Comme trop souvent hélas. Comme par ailleurs, je ne pense pas passer la journée à tenter de plublier, il faudra vous contenter de cliquer sur le lien ci-dessous :

Saint Valentin...............tu parles !

mercredi, février 14, 2007

130 - BULLETIN 19:00



















A 19:00, situation intéressante. Les chaussées, même les axes les plus fréquentés, demeurent, en dépit du passage incessant des déneigeuses, recouvert d'une couche blanche. Les trottoirs ont carrément disparus, et il est parfois malaisé de reconnaître la délimitation trottoir-chaussée. Quelques tibias vont s'en ressentir.
La couche atteint maintenant façilement 25 à 30 cms. C'est l'occasion de voir des choses pas banales. Je vous en reparlerai plus tard. Mais l'ambiance feutrée ne se dément pas. Tout semble recouvert d'une épaisse ouate. La température, -13° au mercure -22° ressentie, se fait douce, et n'était les bourrasques de vent, l'assaut des flocons et autres cristaux de glace, lesquels fouettent douloureusement à la longue le visage, ce serait agréable de se ballader. J'ai bien envie de remettre le nez dehors un peu plus tard dans la nuit. En attendant, voici les photos.
P.S. : Je n'ai pas remis le nez dehors finalement......et je le regrette un peu. Mais la douche chaleur de l'appartement m'a paru une raison suffisante pour surseoir à cet étrange projet. Je vais vous faire un petit diaporama des photos prises hier soir. Ce sera plus simple finalement.

129 -CA TOMBE















13.37, la neige tombe de plus en plus drue. Depuis ce matin 07.00 cela n'a pas arrêté. Je viens de sortir à la Fruiterie du Plateau pour faire l'achat de deux baguettes (Pardon Clarisse et Hicham, mais vous êtes vraiment trop loin !!!) pâlichonnes et neurasthéniques (Jamais vu de baguette neurasthénique ? Inquiétez-vous pas : ça fait VRAIMENT peur !!). Je rentre avec 1 cm de neige sur le bonnet. Et c'est vraiment pas loin la Fruiterie du Plateau. La température est presque agréable depuis que le vent s'est un peu calmé. Il envoie encore des bordées de neige tellement fine qu'elle sembe être du sucre glace. Tellement fine qu'elle s'infiltre partout : en dessous des portes, à travers les dormants des fenêtres. Ah le charme des vieux immeubles !! Avais le goût de traîner mes pieds dans cette poudreuse, de profiter du doux "Chui-chui" des bruits assourdis, les pas étouffés, les voitures qui passent dans un bruit de vent éteint. Avais le goût de poursuivre plus loin, me perdre un peu dans ce mur de brouillard, mirage boréale, qui s'affiche et se dérobe à 50 métres de moi. Prendre des photos pour vous montrer. Mais je reporte cela à tantôt. Le gros de la tempête est prévue à partir de 16.00.
Peut-être à ce moment là, je ferais une sortie photographique !

128 MEA CULPA

Bon, ok on se la joue discrète sinon je repars en coulisse !!!! Alors voilà, cessez vos commentaires, vos courriels, voire même vos appels téléphoniques, et pardon à tous si on vous a alarmé.
Je déteste cèder à la menace, mais vous êtes plus importants que n'importe quel suppôt de l'I.R.A., du F.L.N.C. Canal historique de Suez ou pas. So, on se rend.
Maintenant, nous allons vous dire le pourquoi du comment de la raison ! C'est simple : un coup de sang, un coup d'humeur, un coup de pas le temps de faire face à tout. Le sentiment désespérant de ne plus pouvoir faire face au boulot, aux commandes, aux courriels, à l'entretien de la maison, pis à nous aussi. Le sentiment de courir aprés le temps, aprés une vie. Il faut dire que depuis un an maintenant, les journées, les semaines, les mois se limitent à : se lever, ménage un peu, descendre boutique, quitter boutique parfois à 22.00 en saison, remonter, manger, courrier, blog, 2.00 du matin, dormir vite, vite et recommencer demain la même litanie encore et encore. Quelques trop rares, parce que jamais suffisant les bons moments passés entre amis !, soirées sympas, et on remonte la chaîne. Et on la déroule 6 jours sur 7, et 7 sur 7 en été et à Noël. Trop peu d'occasions de fermer cette satanée boutique pour pouvoir profiter d'autre chose que de la rue St Denis et de Montréal. Vous allez rire peut-être, mais cela fait un an au moins que je ne suis plus allé au centre-ville. Un an que je n'ai pas arpenté un centre d'achat. Enfin, en Mars cela fera un an !! Donc, voilà, comme on dit : j'ai pété un câble.
Ce répit aura été salutaire. Merci de votre compréhension, et du soutien souvent inconnu d'eux-même, de nos amis d'içi et de là-bas.

Sauf que maintenant, faut rattraper.

12 Février : Anniversaire Céline S. Joyeux anniversaire à toi ma toute belle. On pense souvent à toi. Donnes le bonjour à Antoine !

14 Février : Joyeux Anniversaire à :
- Dominique S.
- Ma Tata Daniele, bien plus gentille que la fameuse Tatie. Pis elle, elle sait fichtrement bien faire les forêts noires. Hmmmmmm elle me manque ta forêt, Tata !!

Il fait aujourd'hui -14°, ressentie -25°. Il neige finement en ce moment même, comme toujours lorsque la température est basse. Nous allons suivre au long de la journée l'évolution des conditions climatiques. Une tempête est prévue, reste de celle qui s'est abattue sur l'Est des Etats Unis. Elle va occasionner une chute de 35 à 45 cms de neige au cours des 24 prochaines heures. Par endroit, ce sera même de la glace qui va tomber.
Depuis ce matin, les déneigeuses tourbillonnent, salent les routes, dégagent. Toutes les écoles de l'île de Montréal ont été fermées. 30 Vols ont été annulés à l'aéroport de Montréal P.-E. Trudeau (intéressant, on apprend sur ce site le montant des travaux AVANT INFLATION !). Les conditions routières d'accès et de circulation sur l'île s'annoncent difficiles voire critiques en fin de journée. Bref, nous serons vos correspondant spéciaux. Une parfaite journée pour rester au lit !!! Hélas non !!
Allez, un petit tour sur le site de Météo Média. Ah et à propos : Qui pourra me dire ce que signifie ce "point de rosée" fluctuant selon la température. Aujourd'hui il se situe aux alentours de -17°.

mercredi, février 07, 2007

127 - FIN

07 Février 2007 - ARTHECANADA Une aventure à Montréal.
Point final.
Merci à tous.

samedi, février 03, 2007

126 - BAECKEOFFE


Backenhoffe 017
Vidéo envoyée par arthecanada

....ou Baeckenoffe, les deux sont valides. Avec ce qu'il me reste de notions d'allemand, je crois que ça veut dire "cuit au four" !

Bref du bonheur en terrine, décor typiquement alsacien. Un plat pour temps froid et rude. Le premier que j'ai mangé, c'était dans ma famille en Lorraine. Chez une tante, en fait une petite cousine, mais bon passé le niveau cousin/cousine, tout le monde devient des oncles/tantes chez nous. Il m'en reste des souvenirs succulents et savoureux, et pas uniquement sur les papilles.

Invités par Clarisse et Hicham pour admirer à nouveau le Divin Rejeton, j'avais résolu (Mon dieu que je parle bien le samedi matin aux aurores environ 09:31:18 mais grosso modo hein : ça n'arrête pas de changer !) de refaire ce plat là. Envie de cocon chaud et douillet, de bien-être familial, de resserrer un peu les mailles trop espacées des souvenirs, ou peut-être d'en créer de nouveaux. (Quoi ? Le Spleen ? Ah bon, oui un peu, c'est bon un peu ).

Le Baeckeoffe se prépare la veille. Une marinade de trois différentes viandes, dans du vin blanc d'Alsace, des lamelles d'oignons pour leur tenir compagnie, quelques clous de girofle pour l'arôme, du persil et un bouquet garni pour la couleur. Au lendemain, on alterne une couche de viande, une couche de lamelles d'oignons, une couche de pommes de terre, et on recommence. On verse la marinade sur le tout, et on lute d'une pâte à pain pour éviter que tous ces arômes, ces saveurs s'échappent les ingrates !. Après 4 heures de cuisson à feu doux, on ouvre et là, là, les narines s'ouvrent à ces exhalaisons, le gaster s'éveille, et on commence à déboutonner sa chemise. C'est chaud, ça descend bien, ça donne un goût de bien-être. On est bien ! Mireille Matthieu peut bien devenir aphone, Sabatier perdre son sourire Pepsodent, on s'en fout, on est dans le terroir, au chaud quand dehors il fait froid. Un gamin criaille sa part de lait, il ne sait pas que dehors le monde est cruel et pourtant si beau. Il apprendra, il a le temps. Et peut-être dans 40 ans, la simple odeur du vin blanc d'Alsace le placera dans un état de contentement qu'il ne comprendra pas, mais qui le rendra peut-être heureux !

125 - BON ANNIVERSAIRE

Y'a des saisons pour tout : les châtaignes, les feuilles mortes, les bourgeons, les sorcières. Et il semblerait aussi qu'il y ait celle des anniversaires. Mais que font donc les gens en été ?

À Patrick H. : un très heureux anniversaire !!

.......et à la citrouille : cesse donc de raconter n'importe quoi. Personne ne nous met OFF. Personne ne le peut.......si ce n'est le bug de l'an 2007, la sournoise paresse, un agenda surbooké, un beau mec et deux ou trois autres raisons que le souci de protéger la valeur de mes implants capillaires m'interdit de dévoiler içi !!