mardi, juillet 31, 2007

190 - DÉVOILÉ

Tout petit billet aujourd'hui et presque entièrement dédié à Buel

J O Y E U X A N N I V E R S A I R E M O N B O U C H I D O U !!!!

Pis pour se faire pardonner du léger délai, mais j'ai déja dit que "non, nous n'étions pas en retard, le décalage horaire nous favorise" te voilà révélé au monde entier. Na na na na nèreuuuhhh.

Une petite pensée aussi pour un grand clown, touchant et drôle, inquiétant et dingue, un gars comme on en a besoin dans notre quotidien pour nous dire avec élégance, avec sincérité, avec drôlerie et pertinence :"Hé Ho, ça va pas la tête ?" Au revoir et Merci M. Serrault.

samedi, juillet 28, 2007

189 - UN PEU DE CULTURE HISTORIQUE

Un article trés intéressant ce matin sur "La Presse". Je sais, vous allez dire que nous sommes tout acquis, lié, ligoté, asservi à ce canard. A quoi je répondrais "Soeur de la voisine oblige !!") Pour autant, n'allez pas croire que nous sommes vendus, irrémédiablement. Et, de plus, nous restons assez critiques sur le contenu du journal. Une de leurs tactiques préférées étant d'adopter un point de vue un jour pour ensuite (vraisemblablement à la suite des réactions courriels des lecteurs, mais ce ne sont là que pure conjectures !) sortir la brigade de leurs chroniqueurs et éditorialistes qui prendront le parti opposé. Diamétralement.Et sans demi-mesure. Donc, je reste un peu sceptique sur le sérieux. À cela s'ajoute un trop grand nombre, à mon avis, d'errata. Il ne se passe pas un jour sans que l'on ne remarque (encore faut-il le chercher !) un de ces petits encarts, rectificatifs d'une information livrée précedemment. Me semble que lorsqu'on est un journaliste digne de ce nom ou un rédacteur en chef qui se respecte (quand il ne travaille pas pour VOICI ou ICI PARIS !) on vérifie la validité et l'exactitude d'une information avant d'en ordonner la publication. Les erreurs sont excusables..........lorsqu'elles restent exceptionnelles. Ceci mis au point, il reste bon nombre de chroniqueurs digne d'intérêt, notamment Pierre Foglia, je ne m'en lasse pas, et quantité d'autres, mais bon. Reste que, donc, ce journal est ma principale (mais non la seule) source d'information. Me prend une bonne heure à chaque matin pour faire les mots croisés, fléchés, cachés et accessoirement découvrir ce qui s'est passé de beau (façon de parler) dans le monde durant la nuit. (En ce moment, il nous font un caca mou avec la levée de boucliers des intellectuels français, toutes proportions gardées : on parle de Finkelkraut !, concernant le jogging presidentiel. Je ne sais pas l'impact réel en France de ce "haut le coeur", mais içi, du moins dans les pages de La Presse, il semblerait que l'on soit au bord de la guerre civile en France. Je doute que cela reflète la réalité ! Et au passage, on en profite pour dire que décidement les français sont de vilains réactionnaires, allergiques tant à l'économie de marché (!) qu'au sport matinal (!!) que "ah pas beau, ah pas bien ! Ah que Cabou Cadin ") Mais parmi tout ça, certaines choses méritent que l'on s'y attarde.......Et vous devez vraisemblablement vous dire que si je respecte les diktats littéraires, je serais bienvenu d'eclairer par mes propos le choix du titre de ce billet. J'y viens, j'y viens. Et certes les préliminaires étaient longs, mais c'est toujours meilleur quand on attend. (Je viens de supprimer le "un peu" que je voulais rajouter à la fin de cette phrase. Histoire de laisser l'herbe courte sous les semelles panaméennes qui, je le sais, je le sens, ce seraient fait un plaisir d'arracher ce brin-là !) Donc, je vous livre les écrits de Daniel BARIL, lecteur de La Presse, et accessoirement (je vous le donne in extenso ) anthropologue de formation, journaliste à l'hebdomadaire Forum de l'Université de Montréal et rédacteur en chef de Cité Laïque, une publication du Mouvement laïque québecois (ouf! Yé occupé l'gars !) Le sujet de son article ( synopsis conviendrait mieux, une pleine page de journal ) "Des ghetto religieux" sous titre :"Ériger ue société fondée sur la consolidation des particularismes exclusivistes ne peut conduire à une société partageant une identité commune forte"..... Oui et alors ? Donc, l'auteur fustige l'identité religieuse comme étant un obstacle à la création d'une société inclusive. Je vous passe les détails, mais je garde l'intégralité du document pour peu que du côté de Marseille, on veuille bien me dire "je voudrais bien l'intégralité....." avant qu'il soit long, c'est à dire, avant 15 jours ! Merci.

On peut être d'accord avec Daniel Baril ou non. À chacun son opinion, et je me réserve la mienne; mon propos içi n'étant pas de discourir sur ce point. Mais là où j'ai trouvé son article intéressant, et bien que je n'ai pas de matière pour confirmer ou infirmer ses dires, c'est sur la chronologie suivante :

(....) De tous les accomodements religieux, ceux liés au hijab sont de loin les plus fréquents, du moins dans ce que rapportent les médias, et ce sont ceux qui soulèvent le plus de réactions. (Je confirme : nous connaissons içi nombre de personnes par ailleurs très très tolérantes, mais pour le hijab : pas capab'es pantoute !). Ce n'est évidemment pas le refus de la différence qui se manifeste dans les réactions négatives et parfois hostiles................Ce qui est rejeté dans le hijab, c'est l'affichage ostentatoire de la soumission qu'il représente, de même que le désir de faire prévaloir la religion sur toute autre règle (Il faut savoir que la Cour Suprême du Canada a autorisé les Sikhs à porter le kirpan, et ce, aussi bien dans les écoles, les lieux publics.....au mépris des règles de sécurité. J'ai vu un kirpan : ce n'est pas une petite lame de 5 cms, mais un fort joli couteau pourvu d'une lame d'un bon 10 à 15 cms !!).....Les défenseurs du hijab justifient le port de ce voile par la liberté de religion. Y voir uniquement le fruit d'un cheminement spirituel, comme l'affirment de plus en plus de musulmanes, c'est faire fi de l'histoire récente.

Ce n'est qu'avec la révolution khomeyniste de 1979 en Iran que le voile est devenu une véritable obsession des musulmans intégristes. En Turquie, où la population est musulmane à 99%, le gouvernement considére le hijab comme un symbole de l'islamisme politique et l'interdit dans les institutions publiques (A quand une Fatwah contre les autorités turques comme elles ont été édictées contre les écoles et les institutions françaises ?! Y'aurait-il deux poids, deux mesures ?). En France, alors que l'on comptait déja entre 2.5 et 3 millions de musulmans à la fn des années 1970, ce n'est qu'en 1989 que le premier cas de revendication du port du hijab à l'école s'est présenté; 1989, c'est l'année où le Front Islamique du Salut a lancé sa campagne d'Interdits en Algérie, appuyé par le Groupe Islamique Armé......Au début des années 90, on ne voyait aucun hijab à Montréal même si on comptait 45000 musulmans. Le premier cas (on croirait parler de "vache folle") s'est présenté en 1994. Qu'est-ce qui a changé entre 1980 et 1990 ? Ce n'est pas l'islam mais le discours dans les mosquées, On ne peut pas faire fi de cette réalité du seul fait que des croyants voient le hijab comme une expression de leur foi. ........Rappelons que, dans les années 50 au Québec, il était inconvenant pour une femme d'être vue en public la tête découverte; même si cela relevait d'une exhortation des Épîtres de Paul de Tarse, les femmes ont abandonné le port du chapeau. ........Le hijab et la burqa étant des symboles de lutte politico-religieuse, les interdire dans l'espace public enverrait un message clair marquant le seuil à ne pas dépasser. À défaut de telles limites, l'avancée de l'intégrisme continuera de gruger les assises de la démocratie.
Je voudrais ajouter une petite note à votre reflexion. Mais n'allez pas croire, je vous prie, que je fais de l'anti islam primaire. J'ai beaucoup de respect pour cette religion qui est empreinte d'énormément de tolérance et d'humanisme, comme l'Histoire bien souvent nous l'a montré.
Récemment à Montréal, pas très loin de chez nous, rue Ste Catherine, un jeune arabe musulman s'est fait poignarder à mort par.........son frère. Motif ? Il s'était détourné d'Allah et de l'islam tel que le comprenait son meurtrier de frère. Ce n'est pas là la vision de l'Islam que m'ont offert Djilali, Soraya, Nadia, Abbess, Hicham, Mahmoud et tant d'autres. Je ne me souviens pas, dans les ruelles grassoisses de mon enfance, dans la vieille ville, avoir croisé des fatmas en burqas et hijabs. Elles étaient très loin d'être soumises, haranguant leurs hommes, menant le ménage à la baguette et leurs nuées de rejetons au doigt. Je ne me souviens pas d'hommes éructant, austères et tyranniques, fatwant à tour de bras. Et pourtant, la lassivité des moeurs l'aurait permis sans foi (volontaire) sans doute. Je me souviens de plats de fin de ramadan partagés, de fête de Lahid auxquelles étaient conviés tous les voisins (enfin non pas tous c'est vrai) qu'ils soient croyants ou mécréants.
Il ne s'agit pas pour moi de faire içi de procès, simplement de remettre les faits en perspective et rappeler une chronologie, que j'ignorais mais qui me semble vraisemblable en tout cas, ou de la porter à votre connaissance pour que vous en fassiez vous aussi votre profit......ou sa critique.

dimanche, juillet 22, 2007

188 - AAARRGGGHHH !!!

Avez-vous déja songé comme nous sommes vulnérables ? Comme nous sommes fragiles ? Comme l'adversité est une véritable chienne de l'enfer. Tapie dans notre quotidien, elle nous surprend, nous abat lorsque nous ne la voyons pas venir ! Une chienne je vous le dis.
Aujourd'hui je parlais au téléphone avec ma maman à moi. Comme à l'accoutumé, durant qu'elle me conte par le menu les épisodes désespérants de vacuité de la vie de la voisine, je m'absorbe dans d'autres tâches. De comptés grognements " Ahhh!", "C'est sûr", et autres "Noooon ?!" suffisent à tromper ma noble génitrice en lui accordant d'une langue, l'oreille que je lui refuse. Oui, je sais, c'est indigne ! Et alors ? Êtes-vous absolument sûrs de n'avoir jamais, je dit bien JAMAIS, fait la même chose ? Hein ? Bon, alors soyez gentils de rengainer vos pierres et vos haut le coeur ! Et donc, durant que j'apprends que Paulette (c'est le nom de la voisine) a fait.......(Je vous ai passé l'écouteur du téléphone ? Non ? Alors permettez qu'on ait nos secrets, ma mère et moi ! C'est déja assez compliqué l'Oedipe, pas la peine d'y aller fourrer en plus des voyeurs et des auditeurs !), je me souviens de l'envie qui m'avait pris la veille (en contemplant, fataliste, désabusé et plus du tout révolté, mes trois jolis petits bourrelets ) de me peser. Or, pour les besoins des expéditions, nous avons descendu le pèse-personne (ben si, celui qui s'y trouve ! C'est con des fois les noms !) à la boutique. Oui, ça nous permet d'arnaquer les clients, y'a pas de petits profits, pis on compte pas les frais d'emballage nous alors, faut bien qu'on récupère ! Donc, Madame Mère me débine la voisine quand soudain que fis-je ? Je hurlais-je à l'oreille auguste de Madame Mère ! Je sais qu'elle l'a sourde, l'oreille, et elle le sait aussi par ailleurs, mais bien moins que Paulette pour qui les vociférations de mon indignation sont restées inaudibles ! N'écoutant que son instinct maternel, d'autant plus volontiers qu'il se situe à 6000 kilomètres !, Madame Mère s'inquiète. Quoi, que se passe t-il ? Que t'arrive t-il ? As-tu besoin de mon aide ? Faut-il que j'appelle les pompiers ? Veux-tu que je vienne ? Tu sais moi maintenant voyager seule.... Rien, rien, non, heu.....seulement s'ils font AUSSI du rugby et qu'ils sont basques, NOOONN Surtout pas, oui oui je sais, moi j'avais des excuses bien mieux ficelées mais bon. (Au cas ou quelque chose vous aurait échappé, il s'agit évidemment de questions-réponses. Mais je ne doute pas un seul instant que vous aviez compris. Ou alors si, mais vraiment une fraction de seconde-lumière).
Mais enfin, il a bien fallu que je m'expliquasse de ce strident hurlement. La raison je la lui ai livré. Et nous avons pu continuer à descendre la voisine. En flammes. Les pompiers ont sans doute dû intervenir finalement, hélas je n'en ai pas profité.
Hein ? Quoi ? Plus fort, je vous prie, moi aussi (Dieu sait pourquoi !) je faiblis de l'oreille......Ah ? Oui. J'ai en effet omis de VOUS donner la raison de mon effroi. Mais je vous le demande : est-ce parce que je vous ai accepté dans l'intimité de mes reflexions et/ou souvenirs que cela vous octroie le droit de regarder le cadran du pèse-personne par dessus mon épaule ?...... Hyènes que vous êtes !!!
80 kilos et le premier qui se fout de ma gueule, gaffe : je me suis fait équipé d'un lance-lipide en boule dernier cri ! Ça tente quelqu'un d'essayer ? Pis foutez-vous plutôt de la gueule de Danibendum : 70 kgs au garrot. Une boule .........

dimanche, juillet 15, 2007

187 - UN 14 JUILLET COMME UN AUTRE



A peu de choses prés ! Nous avons passé la semaine à guetter les prévisions météo. Aprés une semaine médiocre, maussade et mitigée Météomédia nous promettait un samedi ensoleillé avec quelques passages nuageux tout de même.


Pourquoi une telle assiduité météo ? En raison du party que nous voulions organiser à la maison. 14 Juillet oblige. Pis 14 Juillet ou pas, on avait envie et besoin de sentir les gens que l'on aime à nos côtés. Or, notre présent appartement fait moitié moins de surface que le précédent, et comme nous avions prévu une quinzaine de personnes, pas moyen de dresser la table ailleurs que sur la terrasse. D'où nécesssité d'avoir un temps complice. Déja l'an dernier, nos beaux préparatifs de souper-terrasse s'était transformé en "Sauve qui peut, ça mouille" et chacun de se mettre à l'abri, qui avec la viande, qui avec le vin. Vous remarquerez au passage, qu'avant même les vieillards, les gnards, les blondes et les handicapés, c'est avant tout les munitions, et de préférence les liquides, que l'on cherche à sauver du naufrage ! Quelle étonnante constance !


Donc, cette année, et compte tenu de l'étroitesse des lieux, consigne avait été donnée : beau temps : à la maison, temps merdique : à la boutique !


Au fil des jours, grâce à Lui (merci Mon Dieu), nous avons enrgistré quelques défections. L'un est schedulé en dernière minute, l'autre endure le perçage des gencives de l'illustre rejeton de 6 mois, la quatrième se trouve fatiguée....une vague histoire de chose de fille........cela réduit la tablée à 11.


Daniel s'enfuit de la boutique à 14:30, au prétexte, que je présume fallacieux, de mettre la dernière main aux préparatifs. Or, 14:30 est justement l'heure qu'a choisi un inattendu, têtu et colérique nuage pour venir poser ses formes rebondies et acqueuses sur Montréal. Trop tard pour canceller. Difficile de joindre certains convives par téléphone. L'espoir, toujours déçu d'une amélioration.


Lorsque j'arrive à la maison, à 18:20, nous hésitions encore. Intérieur ou extérieur. Nous optons pour l'extérieur, une belle éclaircie s'affirme. A peine repositionné les assiettes, et la fin du monde nous surprend, mouillés comme des soupes. Fissa fissa, on rentre tout. Et le desespoir nous étreint. On ne tiendra jamais à onze à table dans le petit espace exigu. Les invités sont attendus pour 18:30-19:00. Il est 18:40. L'heure idéale pour réaménager l'appartement. Les tables basses rejoignent les chambres, la jarre provençale s'escagasse dans le dressing, les coussins de sol sont jetés sur la laveuse, le pied de console en fer forgé rejoint un placard. On pousse, on coince, on attache. On inverse les éléments de la table. Ces chaises de jardin, trop imposantes, interdisent le passage vers la cuisine, qu'importe, les voilà exilées en bout de table, là où il y a un peu plus d'espace. La table de terrasse est trop large elle aussi. Elle suit le même chemin. Bref, on arrive tant bien que mal, dans la chaleur croissante, à caser tout le mobilier juste au moment où Louise C., première convive sonne à la porte. Allez, ouste, avance dans le couloir, tasses-toi où tu peux. Quelques minutes plus tard, ce sont Donald et Paul en droite provenance de Laval. Avancez dans le couloir. Il reste de la place au fond. Au tour de Monique et Jean de s'annoncer; vous asseyez pas ! Pas encore, sinon on bouge plus. Les bouteilles de vin s'entassent. Les cépages, les origines se mêlent. Bourgogne, Beaujolais, Chili, Afrique du Sud, Ausralie.... Le plan de travail de la cuisine commence à se prendre pour un chais et Daniel son maître. La sonnette d'entrée se prend de folie, elle carillonne, ne cesse plus. Elle rigole, la s....e ! J'va t'en fout' moé ! Il subsistait 4 m² de libre dans la cuisine. Tous les convives se sont tassés là. Debout, le verre à la main. Ça se parle, s'interpelle dans un joyeux brouhaha. Il y a là toutes sortes de nationalité. Les français de France font piètre figure. Nous ne sommes que trois. Cédric, Daniel et moi. La plus forte colonie est bien évidemment québequoise. Mais on trouve aussi un représentant de la Saskatchewan et un australien. Ça parle anglais, français, ça ânonne (oui, Buel, ça existe !). C'est bien. Sarko, en France a voulu redonner sa place en Europe à la France, sa place en France à l'Europe. Nous faisons de même, l'Europe en moins, le Monde en plus. Et c'est bien. Et c'est bon. Et, trés égoistement, Daniel et moi avons pris un pied d'enfer. Oui, on était serré, oui il a fait chaud, le vin était bon, la joie aussi. Cédric a apporté, en guise de sésame, un drapeau tricolore fait main et deux fougasses rapidement englouties à l'heure de l'apéritif. Les deux Louise, avec leur délicatesse coutumière ont su aller toucher juste là où il faut pour aggrandir un peu plus encore le coeur. Il ne vous fait pas penser à quelqu'un ce félin couple. Regardez surtout le grand. Cherchez ! Si grand, si élancé, si beau ! Enfin, ça saute aux yeux tout de même !


Alors à eux, un mille merci du coeur. À Louise C., Louise G., Monique D., Jean D., Donald et Paul, Isabelle W. et Steeve, Cédric T.. À Clarisse et Hicham S.L., Denis B., Lydia L. on a aussi pensé à vous.


Il y avait une fête à tout casser, paraît-il au parc Vigier, en face de l'Alliance Française. M'en bati. La plus belle fête elle était chez nous.


Je n'ai jamais eu le temps d'établir le lien vers le site d'Isabelle W., ni vers "Le temps d'une Pose" de Cédric. Vous les retrouverez dorénavant dans les Liens.
Vous imaginez ? Deux photographes à table et pas l'un d'eux n'a eu l'idée de faire des photos.....Bon, ok, c'est vrai. Z'étaient un peu coincés à l'autre bout de la table. Scusez !

jeudi, juillet 12, 2007

186 - IL EST NÉ

Je sais, je l'ai déja faite celle-là. N'empêche, c'est vrai : il est né. Le Webarthé nouveau est arrivé. Rien à dire, mis à part Merci à Mahmoud d'avoir supporté toutes mes chicaneries, mes exigences sans cesse renouvelées, mes gnagnagna, mes idées de dernière minute, mes changements intempestifs et mon insatisfaction chronique......et bien évidemment,je ne suis toujours pas satisfait et je rêve déja (depuis le début en fait) à la deuxième version ! Un gros big maousse costaud Merci à Isabelle. Tu nous a fait un boulot de chef. On n'en attendait pas moins de toi, de toute façon et à moins tu nous aurait déçu. Merci donc pour toutes ces superbes photos que tu nous a faites pour le site et aussi pour le catalogue. Nous sommes heureux tout plein de t'avoir rencontré. Comme quoi, parfois les rencontres les plus anecdotiques débouchent sur des relations plus fortes et plus enrichissantes. Et ce n'est pas Cédric qui me contredira.
Pour le reste, je suis un peu muet en ce moment, et je ne vous en fais pas mes excuses ! Je reviendrais dès que j'aurais remis la main sur mon costume de Vengeur Masqué !

mercredi, juillet 04, 2007

185 - Joyeux.....

NANIVERSAIRE. ZOYEUX VERSANNIERAI à Marjorie D. et Isabelle R. A vous les filles.

mardi, juillet 03, 2007

184 - VIREE MATINALE

7:00 ce matin. Le soleil, quel ingrat, irrespectueux de mon sommeil tardif vient cogner les murs de la chambre. Va savoir pourquoi, ce matin, il est insolent. Il rigole et cascade, se réflechit sur un miroir, heurte un autre mur, rebondit sur son voisin. Un gamin. Irréfléchi et spontané. Forcément, que veux-tu, je me réveille. Étonnament, je ne suis pas fatigué. Je secoue Daniel : "Eh..... Oh..... (oui je sais; je suis un grand romantique !!)et si on allait sur le Mont-Royal en vélo ?" Il acquiesce. Le pauvre ! Allez, zou, hop, on file dare dare sous la douche, on prend un t-shirt à la va-vite, on saute dans nos caleçons et nous voilà, pédalant dans Montréal endormi. Car, eh oui, à 7:30 du matin, le montréalais dort. La montréalaise aussi, je vous l'accorde. Et nous voilà à l'assaut de la Montagne (320 mètres de haut, je rigole!). Les mollets râlent un peu, font sentir leur désapprobation. Ils garderont leur vengeance, qui comme les courbatures se mange froide, pour le soir, voire la nuit pourrir nos rêves. N'importe, le moment est exhaltant. Pas tout à fait enivrant. Pas bu assez de vodka pour ça. Pis je bois jamais au réveil. En tout cas, jamais avant d'avoir descendu mon martini-orange ! Nous ahanons donc sur les sentiers ombragés. Et c'est heureux : la chaleur, sous l'effort, ne tarde pas à mouiller les t-shirts. Une étrange odeur de thym flotte, nous croisons joggeurs, cyclistes ou marcheurs. Finalement le montréalais est un lève-tôt. Enfin, le montréalais sportif !....Dont nous sommes, dois-je le rappeler ? Parvenus sur le chemin Olmsted, qui ceinture le mont, nous découvrons qu'une exposition se tient...........sur les lampadaires du parours. Elle prend la forme d'une rencontre entre une photo et un poème. J'aime la poésie. Modérement. Pas au point de se taper les 6.5 kms du chemin Olmsted pour s'arrêter tous les 10 mètres devant un lampadaire. Arrêté ainsi, le bicycle à la main, le nez en l'air, je me fais l'effet d'un chien qui se souviendrait de l'eternel "Port d'Amsterdam", de ses marins qui pissent et de ses femmes infidéles. Pourquoi le ferais-je ? Je me fiche des femmes infidèles, des marins et du port d'Amsterdam aussi. Décidement non, je ne suis pas un chien et je remonte sur mon vélo, rejoindre Daniel qui m'attend plus bas. La poésie n'est pas son fort. Son faible non plus. Nous redescendons. Doucement. Son vélo n'a plus de freins. Ses chaussures en conséquence, n'ont presque plus de semelle. Ce n'est pas un vélo. Un souvenir, un fantôme, une ombre de bicyclette. Les cables de dérailleur tiennent en place par l'opération conjuguée d'une pince à linge et d'une foi inébranlable, la chaîne se prend d'évasion et déraille tous les 50 mètres, la selle absorbe l'eau de pluie mieux qu'un chameau et une éponge réunis. Vous voulez rire ? Nous avons, soigneusement remisés dans le sous-sol du magasin, 4 autres bicyclettes. L'une amputée de la roue avant, une autre (ancienne pensionnaire de couvent) n'a plus de selle, une autre encore, handicapée de la roue arrière qui dessine une étonnante arabesque que l'on n'attend pas là. Quant à la quatrième...qu'a t'elle donc ? Je ne m'en souviens plus. Mais bon, de ces quatre là ne peut-on en faire une viable ? Oui. Il suffit de jouer du boulon, et d'en avoir le temps sans doute. Qu'importe. La virée a été exceptionnelle. Je pense qu'elle le restera. C'est le conseil que nous soufflent nos muscles endoloris ce soir !